Poitiers 21/03/2010
Je remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui m’ont renouvelé massivement leur confiance.
J’accueille ce magnifique résultat avec une profonde gratitude. Je le prends comme la reconnaissance du considérable travail accompli avec mes équipes et auquel ont participé tous les habitants de la région qui se sont aussi engagés pendant six ans par leur activité et leurs idées pour faire avancer la région.
J’avais appelé dimanche dernier, à un vote d’espérance. Vous avez répondu, c’est pourquoi je m’engage auprès de chacun et de chacune de vous ainsi qu’auprès de ceux qui n’ont pas voté pour moi à faire tout pour que cette espérance se transforme en action.
Cette unité nous donne un souffle, une nouvelle chance pour accélérer la bataille pour l’écologie, pour les emplois et pour la justice sociale, les trois piliers de notre bon bilan et de notre projet moteurs avec la croissance verte.
C’est aussi une belle victoire des présidents de région de gauche et de leurs équipes. J’ai ce soir pour chacun d’entre eux une pensée très affectueuse.
Les régions ont tenu avec autant de leur force qu’elles le pouvaient leur rôle de rempart contre les effets d’une politique inefficace et injuste. Et le vote d’aujourd’hui montre que notre capacité de résistance a été reconnue.
Il nous appartient désormais de faire en sorte que cette victoire ne soit pas la victoire d’un camp, mais qu’elle soit la victoire pour tout le pays. Nous y parviendrons par l’analyse lucide des résultats de ce scrutin.
Le président de la république et son gouvernement doivent comprendre que leur politique épuise la France et que les Français n’en veulent plus.
Si cette sanction est l’une des raisons de la hauteur de nos scores, il est clair qu’elle a pris, pour la droite, l’allure d’une déroute. Pourquoi ?
Parce que le message du premier tour, qui était un avertissement clair et ferme n’a pas été entendu.
Oui, dimanche dernier les Français ont fait un vote d’avertissement aujourd’hui, c’est une sévère mise en demeure qui est faite au gouvernement de Nicolas Sarkozy.
Le Président de la république, le gouvernement et la majorité parlementaire doivent prendre toute la mesure de cette défaite cinglante et reconnaître leur échec, modifier radicalement leur orientation en renonçant aux régressions que la France subit dans tous les domaines : salaires, emploi, pouvoir d’achat, retraite, santé, éducation, agriculture, logement, service public et sécurité. Tout recule. Tout se précarise et nous ne l’acceptons plus.
Dans ces circonstances, notre victoire n’est ni un dû, ni un triomphe. C’est une responsabilité.
A ceux qui ont peur pour l’avenir de leurs enfants, à ceux qui souffrent, qui endurent, qui tiennent pourtant ; à ceux qui se demandent comment ils boucleront le mois ; à tous ceux qui pensent qu’un bulletin de vote ne sert à rien quand on n’a pas de bulletin de paye décent, à toutes les classes moyennes qui se sentent menacées par le déclassement et à bien d’autre, je dis que nous n’acceptons pas tous ces dégâts, toute cette injustice.
Le peuple français nous envoie aussi un message d’espérance. Sachons le saisir, avec courage, avec enthousiasme.
Il nous demande de rouvrir la route oubliée, la route de la Justice, de l’Egalité, de la Fraternité. Cette route que justement le pouvoir avait cru pouvoir barrer et dans l’indifférence générale. Ouvrons-la, cette route. Prenons-la ensemble tous unis.
A la Gauche à nouveau réunie, les Français, à nouveau, confient leur attente parfois découragée et même désespérée d’une société nouvelle, d’une vie meilleure pour tous. D’une vie qui aurait le droit de s’appeler Vie et pas seulement survie.
Ici dans les régions nous prouvons que la politique est efficace pour s’occuper de la vie quotidienne tout en préparant l’avenir, par la formation, l’éducation l’innovation pour construire un avenir, un Désirs d’avenir à tous et à chacun. C’est ce que j’appelle la morale de l’action.
Par exemple dès demain je vais à nouveau m’atteler à des dossiers urgents qui ont un écho national et qui en disent long sur l’exigence de justice et d’efficacité.
- l’entreprise Heuliez, dans laquelle les ouvriers ne comprennent pas pourquoi un gouvernement qui vient de lancer les états généraux de l’industrie ne trouve pas 20 millions d’euros pour la voiture électrique là où la région en a apporté 5, alors que des milliards ont été déversés sur les banques.
- Les suites de la tempête meurtrière et l’attente des sinistrés qui ne comprennent pas pourquoi après deux visites du Président de la République et une dizaine de ministres, les aides d’urgence ne sont toujours pas arrivées, seule la région ayant apporté des secours immédiats grâce notamment aux dons des autres présidents de Région que je remercie. Si les promesses ne sont pas rapidement concrétisées, on aura la preuve que seule la mise en scène de la détresse a motivé ces déplacements dont le seul coût en hélicoptères et jets privés dépasse aujourd’hui les aides arrivées qui ne sont toujours pas arrivées.
- Je n’accepte pas que les travailleurs de la terre et de la mer soient laissés à l’abandon dans la souffrance de leur disparition annoncée alors que là aussi des promesses ont été faites pour répondre à la crise laitière et la crise de la pêche sans qu’aucun acte concret n’ait suivi.
Oui les Français ont dit aujourd’hui leurs espoirs et leur colère et l’urgence d’en finir avec le fossé qui sépare les discours et les actes. Cela s’appelle la demande de respect. Nous sommes les témoins dans toutes nos régions que tous les talents et les énergies de notre pays peuvent se développer et nous remettre debout, nous faire avancer et relancer la croissance et l’emploi et la mutation écologique. Ici, nous transformons les paroles en actes au plus près des citoyens, nous construisons envers et contre tout, la République du Respect et nous allons continuer.
J’accueille ce magnifique résultat avec une profonde gratitude. Je le prends comme la reconnaissance du considérable travail accompli avec mes équipes et auquel ont participé tous les habitants de la région qui se sont aussi engagés pendant six ans par leur activité et leurs idées pour faire avancer la région.
J’avais appelé dimanche dernier, à un vote d’espérance. Vous avez répondu, c’est pourquoi je m’engage auprès de chacun et de chacune de vous ainsi qu’auprès de ceux qui n’ont pas voté pour moi à faire tout pour que cette espérance se transforme en action.
Cette unité nous donne un souffle, une nouvelle chance pour accélérer la bataille pour l’écologie, pour les emplois et pour la justice sociale, les trois piliers de notre bon bilan et de notre projet moteurs avec la croissance verte.
C’est aussi une belle victoire des présidents de région de gauche et de leurs équipes. J’ai ce soir pour chacun d’entre eux une pensée très affectueuse.
Les régions ont tenu avec autant de leur force qu’elles le pouvaient leur rôle de rempart contre les effets d’une politique inefficace et injuste. Et le vote d’aujourd’hui montre que notre capacité de résistance a été reconnue.
Il nous appartient désormais de faire en sorte que cette victoire ne soit pas la victoire d’un camp, mais qu’elle soit la victoire pour tout le pays. Nous y parviendrons par l’analyse lucide des résultats de ce scrutin.
Le président de la république et son gouvernement doivent comprendre que leur politique épuise la France et que les Français n’en veulent plus.
Si cette sanction est l’une des raisons de la hauteur de nos scores, il est clair qu’elle a pris, pour la droite, l’allure d’une déroute. Pourquoi ?
Parce que le message du premier tour, qui était un avertissement clair et ferme n’a pas été entendu.
Oui, dimanche dernier les Français ont fait un vote d’avertissement aujourd’hui, c’est une sévère mise en demeure qui est faite au gouvernement de Nicolas Sarkozy.
Le Président de la république, le gouvernement et la majorité parlementaire doivent prendre toute la mesure de cette défaite cinglante et reconnaître leur échec, modifier radicalement leur orientation en renonçant aux régressions que la France subit dans tous les domaines : salaires, emploi, pouvoir d’achat, retraite, santé, éducation, agriculture, logement, service public et sécurité. Tout recule. Tout se précarise et nous ne l’acceptons plus.
Dans ces circonstances, notre victoire n’est ni un dû, ni un triomphe. C’est une responsabilité.
A ceux qui ont peur pour l’avenir de leurs enfants, à ceux qui souffrent, qui endurent, qui tiennent pourtant ; à ceux qui se demandent comment ils boucleront le mois ; à tous ceux qui pensent qu’un bulletin de vote ne sert à rien quand on n’a pas de bulletin de paye décent, à toutes les classes moyennes qui se sentent menacées par le déclassement et à bien d’autre, je dis que nous n’acceptons pas tous ces dégâts, toute cette injustice.
Le peuple français nous envoie aussi un message d’espérance. Sachons le saisir, avec courage, avec enthousiasme.
Il nous demande de rouvrir la route oubliée, la route de la Justice, de l’Egalité, de la Fraternité. Cette route que justement le pouvoir avait cru pouvoir barrer et dans l’indifférence générale. Ouvrons-la, cette route. Prenons-la ensemble tous unis.
A la Gauche à nouveau réunie, les Français, à nouveau, confient leur attente parfois découragée et même désespérée d’une société nouvelle, d’une vie meilleure pour tous. D’une vie qui aurait le droit de s’appeler Vie et pas seulement survie.
Ici dans les régions nous prouvons que la politique est efficace pour s’occuper de la vie quotidienne tout en préparant l’avenir, par la formation, l’éducation l’innovation pour construire un avenir, un Désirs d’avenir à tous et à chacun. C’est ce que j’appelle la morale de l’action.
Par exemple dès demain je vais à nouveau m’atteler à des dossiers urgents qui ont un écho national et qui en disent long sur l’exigence de justice et d’efficacité.
- l’entreprise Heuliez, dans laquelle les ouvriers ne comprennent pas pourquoi un gouvernement qui vient de lancer les états généraux de l’industrie ne trouve pas 20 millions d’euros pour la voiture électrique là où la région en a apporté 5, alors que des milliards ont été déversés sur les banques.
- Les suites de la tempête meurtrière et l’attente des sinistrés qui ne comprennent pas pourquoi après deux visites du Président de la République et une dizaine de ministres, les aides d’urgence ne sont toujours pas arrivées, seule la région ayant apporté des secours immédiats grâce notamment aux dons des autres présidents de Région que je remercie. Si les promesses ne sont pas rapidement concrétisées, on aura la preuve que seule la mise en scène de la détresse a motivé ces déplacements dont le seul coût en hélicoptères et jets privés dépasse aujourd’hui les aides arrivées qui ne sont toujours pas arrivées.
- Je n’accepte pas que les travailleurs de la terre et de la mer soient laissés à l’abandon dans la souffrance de leur disparition annoncée alors que là aussi des promesses ont été faites pour répondre à la crise laitière et la crise de la pêche sans qu’aucun acte concret n’ait suivi.
Oui les Français ont dit aujourd’hui leurs espoirs et leur colère et l’urgence d’en finir avec le fossé qui sépare les discours et les actes. Cela s’appelle la demande de respect. Nous sommes les témoins dans toutes nos régions que tous les talents et les énergies de notre pays peuvent se développer et nous remettre debout, nous faire avancer et relancer la croissance et l’emploi et la mutation écologique. Ici, nous transformons les paroles en actes au plus près des citoyens, nous construisons envers et contre tout, la République du Respect et nous allons continuer.
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