Il y a deux ans, lorque j'ai alerté Ségolène Royal sur les problèmes d'accès à la contraception et sur la nécessité de trouver un dispositif d'accés simple et gratuit , je n'imaginais pas les difficultés que nous aurions à le mettre en place.
Pour le médecin que je suis , il s'agissait d'une simple mesure de santé publique permettant de réaliser la gratuité d'accès à la contraception telle que le prévoit la loi. En effet, je m'étais apercue que pour des raisons géographiques ou financières, nombre de jeunes filles n'accédaient pas à un professionnel de santé compétent pour délivrer une contraception gartuite dans les meilleures conditions de sécurité et d'information. Et dans le même temps , le nombre de grossesses précoces ne cessaient d'augmenter dans des proportions importantes.
Ségolène Royal avait donc engagé avec les services de l'Education nationale, les Ordres des médecins ainsi que les associations concernées comme le Planning Familial une concertation sur ce sujet. Dix huit mois plus tard , en juin 2009, le groupe de travail proposait la création d'un Pass Contraception qui devait être délivré par les infirmières scolaires des Lycées et CFA . A mon immense surprise, le Ministère de l'Education Nationale refusait de mettre en place ce dispositif sur des arguments ne tenant pas la route sans que ne soient éclaircies les véritables raisons de ce blocage.
En effet, il serait simpliste de ne voir dans la polémique qui entoure le Pass contraception qu'une affaire politicienne. Yvette Roudy qui a été Ministre aux Droits des Femmes raconte souvent que ce qu'il lui a été le plus difficile à obtenir pendant son ministère , ce sont des campagnes de promotion de la contraception !!! La encore, le médecin que je suis ne comprends pas . En effet, les conséquences psychologiques et médicales d'une Interruption Volontaire de Grossesse sont sans communes mesures avec la prise d'un contraceptif.
Alors , assisterions-nous à une volonté inavouée de faire régresser ce qui est surement un des droits les plus fondamentaux des femmes à savoir la libre disposition de leur corps, ce droit sans lequel les femmes n'ont plus d'autonomie, ni d'indépendance, et ce au mépris de toute régle de prévention et de santé publique ?
Face au refus de l'Education nationale de permettre aux infirmières scolaires de délivrer le Pass Contraception aux jeunes lycéennes qui en feraient la demande , Ségolène Royal a décidé de proposer aux médecins de délivrer ce Passcontraception aux jeunes filles mais égalementà toutes les femmes qui n'ont pas les moyens d'accéder à la contraception.
Alors, quand Dominique Bussereau Ministre du gouvernement ne trouve rien de mieux que de qualifier ce dispositif de gadget, je suis fière que ma Région se batte avec une telle conviction pour le libre accés à la contraception qui est , à mes yeux, une mesure de santé publique essentielle pour les femmes .
Françoise Mesnard
Pour le médecin que je suis , il s'agissait d'une simple mesure de santé publique permettant de réaliser la gratuité d'accès à la contraception telle que le prévoit la loi. En effet, je m'étais apercue que pour des raisons géographiques ou financières, nombre de jeunes filles n'accédaient pas à un professionnel de santé compétent pour délivrer une contraception gartuite dans les meilleures conditions de sécurité et d'information. Et dans le même temps , le nombre de grossesses précoces ne cessaient d'augmenter dans des proportions importantes.
Ségolène Royal avait donc engagé avec les services de l'Education nationale, les Ordres des médecins ainsi que les associations concernées comme le Planning Familial une concertation sur ce sujet. Dix huit mois plus tard , en juin 2009, le groupe de travail proposait la création d'un Pass Contraception qui devait être délivré par les infirmières scolaires des Lycées et CFA . A mon immense surprise, le Ministère de l'Education Nationale refusait de mettre en place ce dispositif sur des arguments ne tenant pas la route sans que ne soient éclaircies les véritables raisons de ce blocage.
En effet, il serait simpliste de ne voir dans la polémique qui entoure le Pass contraception qu'une affaire politicienne. Yvette Roudy qui a été Ministre aux Droits des Femmes raconte souvent que ce qu'il lui a été le plus difficile à obtenir pendant son ministère , ce sont des campagnes de promotion de la contraception !!! La encore, le médecin que je suis ne comprends pas . En effet, les conséquences psychologiques et médicales d'une Interruption Volontaire de Grossesse sont sans communes mesures avec la prise d'un contraceptif.
Alors , assisterions-nous à une volonté inavouée de faire régresser ce qui est surement un des droits les plus fondamentaux des femmes à savoir la libre disposition de leur corps, ce droit sans lequel les femmes n'ont plus d'autonomie, ni d'indépendance, et ce au mépris de toute régle de prévention et de santé publique ?
Face au refus de l'Education nationale de permettre aux infirmières scolaires de délivrer le Pass Contraception aux jeunes lycéennes qui en feraient la demande , Ségolène Royal a décidé de proposer aux médecins de délivrer ce Passcontraception aux jeunes filles mais égalementà toutes les femmes qui n'ont pas les moyens d'accéder à la contraception.
Alors, quand Dominique Bussereau Ministre du gouvernement ne trouve rien de mieux que de qualifier ce dispositif de gadget, je suis fière que ma Région se batte avec une telle conviction pour le libre accés à la contraception qui est , à mes yeux, une mesure de santé publique essentielle pour les femmes .
Françoise Mesnard
Vice -Présidente du Conseil Régional
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