Tous derrière la liste à Mme Royal ! ”

DR  Guy Eyermann, ancien leader syndical CGT de Fabris était ému aux larmes, hier soir, en expliquant son engagement sur la liste de Ségolène Royal. M es chers camarades ! Quand Guy Eyermann prend la parole hier soir, juste derrière Ségolène Royal on ne sait pas bien s'il adresse à la salle de La Gornière remplie de militants et de sympathisants socialistes où s'il apostrophe ses anciens camarades de Fabris, dont on reconnaît quelques-uns au milieu du public. Il est ému d'être là, Guy Eyermann. Ému aux larmes. Et il va pouvoir expliquer l'essence de son engagement aux côtés de la présidente de Région, mais aussi de membres du MoDem, de quelques écologistes et de nombreux socialistes, lui que ses convictions ont plus souvent porté vers le parti communiste quand ce n'était pas vers l'extrême gauche. Ce fut le moment fort de la soirée. Un moment où l'ex-syndicaliste a dit son bonheur, mais surtout sa fierté « de représenter la classe ouvrière sur la liste à Mme Royal. J'attendais d'être à Châtellerault pour dire ça. Pour dire que depuis le début, c'est la seule à nous avoir aidés. Fier d'être avec Mme Royal quand elle présente ce bilan formidable. Fier aussi, qu'elle m'ait demandé de travailler avec elle pour aller dès le 22 mars, dans les entreprises discuter avec les organisations syndicales là où il y a des problèmes et surtout avant que les problèmes arrivent. Fier encore de lutter contre la droite dont nous ne voulons pas. Bussereau, Estrosi, Raffarin, Abelin, c'est tous des menteurs. Ils ont fait des promesses, jamais tenu parole. Alors oui, on n'est pas tous très à gauche sur la liste, mais c'est pas grave. Et si tout le monde vient à gauche, ce sera l'Amérique ! » Les sourires, les rires, l'émotion, les applaudissements, le parler vrai de Guy Eyermann les a conquis auprès de militants pourtant habitués des meetings. Ségolène Royal pouvait sans crainte évoquer sa « Région verte », son engagement aux côtés des entreprises, son « énergie d'avance » et sa solidarité avec tous ceux qui traversent des périodes difficiles. Elle pouvait dire tout cela, mais hier, le meilleur avocat de sa campagne, c'était bien Guy Eyermann. Article de la Nouvelle République de Laurent Pinot