30 janvier 2010

AFGHANISTAN: LES TALIBANS NIENT UNE RENCONTRE AVEC L'ONU EN VUE DE POURPARLERS

Dépèche AFP;   le 30/01/2010
AFGHANISTAN: LES TALIBANS NIENT UNE RENCONTRE AVEC L'ONU EN VUE DE POURPARLERS
KABOUL (AFP) Des combattants d\'une milice taliban, le 26 septembre 2008 dans la province de Wardak, à l\'ouest de Kaboul, en Afghanistan© (2010) AFP •Str
Les talibans ont réfuté samedi dans un communiqué la tenue, courant janvier à Dubaï, d'une rencontre avec un émissaire de l'ONU en vue de pourparlers de paix en Afghanistan.
"Le conseil de l'émirat islamique de l'Afghanistan réfute avec fermeté les rumeurs rapportées par certains médias internationaux concernant la tenue de pourparlers entre Kai Eide et des représentants de l'émirat islamique d'Afghanistan", indique le communiqué.
Les talibans ont également de nouveau dénoncé "une propagande des forces d'invasion contre le jihad (guerre sainte) et les Moujahidine".

Jeudi, en marge de la conférence internationale sur l'Afghanistan à Londres, un responsable de l'ONU avait affirmé que le chef de la mission de l'ONU en Afghanistan, Kai Eide, avait rencontré des membres actifs des talibans à Dubaï courant janvier en vue de pourparlers de paix.
Jeudi, en marge de la conférence internationale sur l'Afghanistan à Londres, un responsable de l'ONU avait affirmé que le chef de la mission de l'ONU en Afghanistan, Kai Eide, avait rencontré des membres actifs des talibans à Dubaï courant janvier en vue de pourparlers de paix.
"Les talibans ont fait une offre à l'envoyé spécial pour parler de pourparlers de paix", avait affirmé ce responsable sous couvert de l'anonymat.
Ce dernier n'avait pu dire quels membres des talibans avaient participé à cette rencontre mais avait assuré qu'elle avait eu lieu à la demande des rebelles.
Lors de la conférence de Londres sur l'avenir de son pays, le président afghan Hamid Karzaï a présenté cette semaine un plan de "réconciliation" avec les talibans, proposant argent et travail aux insurgés repentis.
"Nous devons tendre la main à tous nos compatriotes, en particulier nos frères désabusés qui ne sont pas membres d'Al-Qaïda ou d'une autre organisation terroriste", avait lancé M. Karzaï.
Gordon Brown et Hamid Karzaï le 27 janvier 2010 à Londres© (2010) AFP •Stefan Rousseau

Le Conseil du commandement des talibans afghans lui avait immédiatement opposé une cinglante fin de non-recevoir.
"Les tentatives de l'ennemi d'acheter les moudjahidine en leur offrant de l'argent et des emplois pour qu'ils abandonnent le jihad sont vaines", avait indiqué le Conseil du commandement des talibans afghans dans un communiqué mis en ligne mercredi sur un site islamiste et cité par le centre de surveillance de sites islamistes SITE Intelligence.

Bonne gestion pour Ségolène Royal

Publié le 29/01/2010 Le Point.fr; Propos recueillis par Michel Revol
Comment Ségolène Royal gère les finances de Poitou-Charentes

Stanislas Boutmy, de l'agence de notation des collectivités locales Public Evaluation System, nous livre son analyse.

La situation financière de la région présidée par Ségolène Royal se situe dans la moyenne des régions françaises. Quatre caractéristiques transparaissent à la lecture des comptes de la région.

Une politique fiscale très sage

Dans un premier temps, et comme toutes les autres régions, Poitou-Charentes a utilisé le ressort politique de "la décentralisation Raffarin" pour anticiper les transferts de charges (notamment de personnel). Tout juste élue, Ségolène Royal augmente très fortement les taux d'imposition entre 2004 et 2005 : + 12 % pour les taxes foncières et + 16 % pour la taxe professionnelle. Ces hausses sont toutefois moins élevées que celles pratiquées en moyenne en un an par les 22 régions métropolitaines (respectivement + 19 % et + 24 %).

Depuis, de 2005 à 2008, les taux sont demeurés inchangés. Leur niveau reste légèrement inférieur à la moyenne nationale. La taxe professionnelle s'élève ainsi à 2,51 % en 2009 pour une moyenne à 3 %.

Les dépenses de personnel s'envolent

Fruits des transferts de charges, les dépenses de personnel ont très fortement augmenté, ici comme ailleurs. Toutefois, elles pèsent plus lourd dans cette région : Poitou-Charentes est la région de France qui consacre la plus grande part de ses recettes au poste "personnel" (16 %, contre une moyenne nationale de 12 %).

Ce décrochage est très net entre 2006 et 2008, période pendant laquelle les personnels de l'État travaillant dans les lycées sont devenus des agents régionaux : les dépenses de personnel passent ainsi en deux ans de 15 à 49 euros par habitant et de 6 à 16 % des recettes de fonctionnement (lesquelles ont par ailleurs augmenté de près de 30 %).

Moins d'équipements, mais aussi moins de dettes

Poitou-Charentes est la région de France qui, par habitant, dépense le moins pour s'équiper* : 93 euros en 2008 (137 en 2004), contre une moyenne nationale de 165 euros (127 en 2004). C'est un choix de gestion : la région préfère rembourser sa dette au détriment de ses investissements pour s'équiper. Une politique qui porte ses fruits : 2008 se caractérise par un niveau d'endettement inférieur à la moyenne nationale. Cet effort distingue Poitou-Charentes : bon nombre de régions préfèrent repousser les remboursements de la dette et allonger la durée des emprunts, pour continuer à investir à l'approche des élections.

On note toutefois une amélioration franche de l'épargne de gestion (l'argent disponible pour investir et rembourser la dette après avoir payé les charges). Elle est passée de 45 à 86 euros par habitant en 2008, pour une moyenne nationale de 112 euros.

[*Dépenses d'équipement directes et subventions d'équipement versées]

L'emprunt sous contrôle

Jusqu'en 2007, la région a continué à emprunter et à augmenter son stock de dettes. Il reste toutefois limité, et inférieur à la moyenne nationale : 169 euros par habitant en 2008, contre 209 pour la totalité des régions françaises (hors Ile-de-France et Corse).

29 janvier 2010

Dominique Bussereau est-il toujours candidat en Poitou-Charentes ?

On ne comprend plus rien !

Le Président de la République nous a expliqué lundi soir à la télévision qu'il ne s'occupait pas des élections régionales, "ce n'est pas son rôle".

Pourtant, Dominique Bussereau dit lui même que c'est Nicolas Sarkozy qui lui a demandé de venir affronter Ségolène Royal en Poitou-Charentes.

Désigné dés le départ par les militants UMP, Henry de Richemont va-t-il reprendre la tête de liste de la droite picto-charentaise ?

Le Président de la République n'aurait tout de même pas menti concernant son implication dans la campagne des régionales.

Communiqué de Presse de Benoît Tirant
Délégué du Parti Socialiste de la Vienne

28 janvier 2010

UNE REFORME NECESSAIRE DU REGIME DES RETRAITE


PROPOSITION POUR DEBATTRE 
de Sabine JULLIAN-MAILLE


Le système des retraites actuel participe à la création des profondes inégalités de retraite entre les femmes et les hommes.
Il contient un certain nombre de dispositifs discriminatoires, directement ou indirectement, et il est resté fondé sur le modèle d’une carrière masculine, continue et longue.
Ø      Le travail des femmes continue d’être moins reconnu et leur ouvre moins de droits sociaux 
Ø      Ce sont principalement les femmes qui travaillent à temps partiel, trop souvent subi (80%). Le plus souvent elles n’ont pas la possibilité de cotiser sur un temps plein. Il est nécessaire d’améliorer la prise en compte de cette forme d’emploi.
Ø      Les avantages familiaux, sensés compenser pour les femmes les aléas de carrière qui proviennent de la double charge qui pèse sur elles, doivent aussi être réexaminés.
               - La proportionnalité de la bonification de pension pour les parents de trois enfants et plus résulte en un avantage que l’on pourrait qualifier d’inversement proportionnel au poids des responsabilités assumées : cette bonification rapporte en effet en moyenne 129 euros aux hommes et 64 aux femmes ! Il y là de nouveau une mesure discriminatoire et qui dénature le sens de cette « compensation ».
               - Les majorations de durée d’assurance (MDA) est également incohérent : elles ne compensent finalement que les carrières trop courtes, mais n’ont pas d’effet si le salaire servant de référence au calcul de la retraite est diminué par des années de travail à temps partiel.
Ø      La contributivité du système qui ne cesse d’augmenter pénalise les femmes, accroît l’impact du temps partiel en faisant entrer des périodes d’activité réduite dans le calcul du salaire moyen. Il s’agit d’une forme de discrimination indirecte qu’il convient de corriger par des mécanismes redistributifs, qui aujourd’hui sont insuffisants.
Ø      Enfin, la distinction faite depuis 2003 entre périodes cotisées et périodes validées à d’autres titres pour la majoration du minimum contributif et l’ouverture du droit au départ avant 60 ans introduit une nouvelle discrimination (les droits accès par les femmes au titre de l’éducation de leurs enfants ne donnent pas lieu à ces majorations et possibilités, alors que le service militaire, lui, est considéré comme strictement cotisé).

Une réforme du régime des retraites est donc devenu incontournable du fait des profondes évolution de notre société (démographique, sociétale, économique et professionnelle) pour réduire les inégalités de retraite fondées sur le genre, sans attendre qu’elles se résorbent d’elles-mêmes.

·         La solution de l’individualisation de l’accès aux droits à retraite nous paraît répondre à la nécessité d’améliorer les droits propres des femmes, et ainsi leur niveau de vie à la retraite et leur indépendance financière. Une pension forfaitaire de base pour tous, sous condition de résidence (sur le modèle danois),  permettrait de garantir à tous les retraités un revenu minimum correct. La voie de l’individualisation passe également par des mesures favorisant l’autonomie des femmes, telles que le « splitting » à l’allemande pour les couples divorcés (de façon obligatoire) et pour les couples mariés (de façon facultative).

Mais la transition depuis le système familialisé doit se faire progressivement : les mesures correctrices des aléas de carrière ainsi que les pensions de réversion ne peuvent être supprimées dans le court terme car elles constituent une part importante des retraites des femmes.
Si les femmes effectuent des carrières continues au même titre que les hommes, et que les charges familiales et domestiques sont équitablement partagées et largement prises en charge collectivement, alors les avantages familiaux et les pensions de réversion perdront largement leur raison d’être.

·         L’introduction d’un partage des droits à pension entre les membres d’un couple qui divorce, et l’étude de cette possibilité pour les couples mariés, permettrait aussi d’avancer progressivement dans la direction d’une marginalisation progressive des droits dérivés.

·         Mettre fin aux fortes inégalités de retraite entre femmes, il est essentiel :

-          d’harmoniser les règles des différents régimes,
-          de consolider la reconnaissance du travail des femmes auprès de leur conjoint quelque soit le secteur,
-          de mettre un terme aux différences entre régimes de cadres et de non cadres

·         Améliorer les droits propres des femmes passe aussi par une meilleure prise en compte des périodes de chômage et de temps partiel dans la durée cotisée.

·          Prendre en compte le temps partiel : La cotisation à hauteur d’un temps plein, est insuffisant. Il ne concerne que les personnes ayant les moyens de cotiser plus, et dont les employeurs acceptent de verser les charges supplémentaires. Il est nécessaire de développer la solidarité entre cotisants afin d’étendre la possibilité existante à tous les travailleurs et travailleuses à temps partiel.

En résumé l’amélioration des droits propres des femmes, passe par :

Ø      L’harmonisation des règles des différents régimes, sources de fortes inégalités entre les femmes
Ø      La création d’une pension universelle de base offerte sous seule condition de résidence, à un niveau suffisamment élevé
Ø      Une meilleure prise en compte des formes d’emploi précaire qui sont encore largement le lot des femmes, et notamment l’extension à tous les salarié(e)s à temps partiel de la possibilité de cotiser sur un temps plein
Ø      D’imposer un partage des droits en cas de divorce, et le permettre aux couples non divorcés
Ø      Le maintien de façon temporaire des avantages familiaux, en veillant particulièrement à ce qu’ils compensent la double charge qui pèse encore sur les femmes et n’incite pas au retrait du marché du travail

L’individualisation ne peut être mise en œuvre que dans le cadre d’une politique plus active 
en faveur de l’égalité professionnelle

Au delà de la protection sociale, il faut agir à la base, sur ces inégalités par des mesures en faveur de l’activité des femmes et de l’articulation entre activité et charges familiales et domestiques :

Ø      Mise en place de mesures spécifiques pour développer l’emploi des femmes : au niveau de l’orientation professionnelle, de la lutte contre les discriminations à l’embauche, contre les stéréotypes de genre, etc.
Ø      Multiplication les structures de gardes d’enfants, développement des services de prise en charge des personnes dépendantes,
Ø      Encouragement des hommes à assumer leur part des charges qui pèsent trop lourdement sur les femmes

Alerte Afghanistan

Shoukria HAÏDAR, Présidente de NEGAR-Soutien aux femmes d’Afghanistan et tous les parlementaires et responsables d’ONG inquiets des propositions qui risquent d’être faites lors de cette conférence internationale, ont organisé une conférence de presse au cours de laquelle ont été exprime leur sentiment sur la situation et leur profonde inquiétude sur les propositions qui semblent devoir être retenues lors de la conférence de Londres le jeudi 28 janvier prochain, au cours de laquelle seront envisagés par l'ONU et la cinquantaine de pays représentés, les moyens du soutien à l’Afghanistan.
Le président Hamid Karzaï a annoncé qu’il proposerait à cette occasion un plan de "réconciliation", assorti d'une demande d’aide de un milliard de dollars, comportant notamment:
- la demande à l'ONU et aux Etats Unis d'ôter les Taliban de la « liste noire », y compris le Mollah OMAR
- la réinsertion des Taliban, désormais appelés les "insurgés de rang inférieur", par le don de terre, d'argent, des facilités de regroupement familial, une formation professionnelle.
Ce plan - qui n'a pas reçu l'aval de l'Assemblée Nationale afghane - repris par les responsables internationaux en poste à Kaboul, a été annoncé dans les médias occidentaux sans paraître susciter l’émoi des chancelleries concernées.
La population civile de Kaboul rejette avec l'énergie du désespoir ce projet qui signerait le retour aux « années de plomb » (1996-2001). Shoukria Haïdar, Présidente de NEGAR- Soutien aux femmes d’Afghanistan, association créée en 1996 pour lutter contre le pouvoir taliban et soutenir les classes clandestines de filles, sait parfaitement que les femmes feront les frais de cette « réconciliation » qui ramènera au pouvoir en Afghanistan les pires des intégristes, selon un processus maintes fois expérimenté ailleurs dans le monde.
Elle rappelle qu'il n'y a pas plus de Taliban modérés qu'il n'y a eu de nazis modérés.
Lundi 25 janvier, à l'appel de NEGAR, une manifestation a réunit à Kaboul les associations, dont celles de droits des femmes, les représentants de la société civile et de divers partis politiques qui s'inscrivent dans une ligne de résistance contre ces propositions. Une résolution validée par cette manifestation sera portée à la Conférence de Londres, jeudi 28 janvier.
A l’invitation de Françoise HOSTALIER, Député du Nord, Shoukria HAÏDAR, de retour à Paris pour la première fois depuis plus de deux ans, a  présenté lors de la conférence de presse à l’Assemblée Nationale le texte de la résolution décidée à Kaboul lors de cette manifestation. Elle en a expliqué le contenu, évoqué la situation politique de l’Afghanistan, ainsi que celle des femmes et des enfants, et en appellé à une véritable mobilisation de la communauté internationale contre le risque de retour de la barbarie au pouvoir en Afghanistan.
Présentation de la résolution, discutée ce lundi à Kaboul par l’ensemble des forces vives d’Afghanistan qui s’élèvent contre le projet du président KARZAÏ, et qui sera portée à Londres par Shoukria HAÏDAR.
Contact NEGAR : Geneviève COURAUD, Secrétaire Générale, 06 61 34 75 73 genevieve.couraud@wanadoo.fr
Contact local : Sabine JULLIAN-MAILLE      06 83 10 69 82       sabine.jullian@wanadoo.fr


Résolution adoptée par 200 organisations de défense des droits des femmes et de la société civile afghane
Hôtel Intercontinental - Kaboul, Afghanistan, le 25 janvier 2010
Le 28 janvier 2010 va se tenir à Londres une conférence au cours de laquelle sera discuté un plan de négociation avec les taliban. Nous, ici réunis, organisations de défense des droits des femmes et de la société civile afghane, participant à ce rassemblement historique, avons acté les points suivants :
1.     En vertu du fait que les taliban ont de façon permanente violé les droits des hommes et des femmes de notre pays, et ce, pendant et après qu’ils ont été au pouvoir, nous exprimons clairement et fermement notre objection à toute négociation avec les taliban.
2.     Nous voulons la paix et la sécurité dans notre pays, mais nous affirmons que la Constitution afghane et la Déclaration internationale des Droits de l’Homme ne sauraient, en aucun cas, être soumises à un marchandage.
3.     Nul, y compris l’Etat afghan, n’a le droit de faire entrer dans l’appareil de l’Etat des criminels, des personnes qui ont violé les Droits de l’Homme et les Droits des femmes. En revanche, nous acceptons que ceux qui ont été contraints de rejoindre les taliban, puissent être soutenus et encouragés à quitter leurs rangs.
4.     Nous alertons la communauté internationale sur le fait quelle ne doit pas  subventionner un plan qui renforcerait les taliban terroristes. N’étendons pas, par la mise en œuvre de plans voués à l’échec, l’insécurité sur le territoire afghan.
5.      Nous estimons qu’il n’y a aucune différence entre les dirigeants taliban  et les dirigeants de l’organisation « sortie de l’enfer » Al Qaeda. Retirer les noms de taliban de la liste noire (liste du Comité 1267 des Nations Unies), veut dire qu’il faut aussi retirer de cette liste celui d’Ousama Ben Laden et des autres dirigeants d’Al Qaeda.
6.      L’Etat afghan et la communauté internationale ont la responsabilité et le devoir de soutenir et de protéger la libre expression, les Droits de l’Homme, les Droits des femmes et la démocratie dans le pays. Ces objectifs ne peuvent en aucune manière être atteints par la négociation avec les taliban.
7.      Nous exigeons de l’Etat afghan et de la communauté internationale de ne pas laisser l’Afghanistan replonger dans la situation où il était avant 2001: les valeurs démocratiques ne doivent pas être sacrifiées dans des marchandages politiques.
8.      Cette résolution a été approuvée à l’unanimité par les 200 organisations participant à ce rassemblement.
 

Communication de Mme Danielle Bousquet, vice-présidente de l'Assemblée Nationale

La France doit s'opposer à une réhabilitation des talibans en Afghanistan qui est ni acceptable ni efficace

Tous ces efforts pour rien ? A la veille de la conférence internationale de Londres sur l'Afghanistan, c'est malheureusement ce qui est à craindre si le plan de « réconciliation » de M. Karzaï recueille le soutien de la communauté internationale.

L'appel de Shoukria Haïdar et de la société civile afghane sonne l'alarme.

Ce plan, en deux étapes, prévoit que l'ONU et les Etats-Unis retirent les talibans figurant sur leur « liste noire », et la réinsertion de ces mêmes talibans en leur octroyant des terrains, des salaires, une formation professionnelle et des facilités de regroupement familial.

Cette fuite en avant marquerait le sacrifice des valeurs démocratiques à un marchandage politique visant à acheter une « fausse-paix ».

Il n'y a pas de « talibans modérés ». Leur retour fera à nouveau reculer les droits et les libertés en Afghanistan, et notamment les droits des femmes (la déscolarisation des filles et le retour des femmes aux foyers sera une des premières conséquences de ce retour).

Contact: Romain Sabathier, Collaborateur parlementaire,

01 40 63 56 05 ou 06 45 85 78 03

romain.sabathier@gmail.comCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

DANIELLE BOUSQUET
Députée des Côtes-d'Armor

Vice-Présidente de l'Assemblée nationale

Burqa: le combat d'un père

Par tian - le 27/01/2010 

Burqa (image d'illustration3)
Burqa (image d'illustration3) Max PPP

Ce Marseillais, père de quatre enfants est d'origine algérienne, musulman de tradition.
Tout a commencé en 2006, quand Naïma, sa fille cadette, est rentrée au domicile familial de Marseille, « habillée comme un fantôme noir » se souvient, dans La Provence, Ahmed.
Qui ajoute:
« Elle était devenue comme folle, nous disait qu'on était des mécréants, qu'on irait en enfer, qu'elle ne voulait plus nous parler ».
Quelques jours après cette apparition en burqa, Naïma, 20 ans, a disparu du foyer familial.
Elle n'a laissé aucune adresse à sa famille, mais avant de disparaître, elle s'est emparée des économies de la famille, 3.000 euros.
C'est l'incompréhension totale dans la famille:
« Naïma était une fille épanouie, mignonne, complice avec ses parents et ses frères, toujours habillée à la mode. Après son BTS de stylisme, elle venait de terminer un stage à Paris, chez Saint-Laurent ».
Mais ce père de famille ne baisse pas les bras.
Pour retrouver sa fille, il va de mosquée en mosquée, interroge les imams.
Ahmed précise dans la Provence qu'il a alors découvert que sa fille  fréquentait « un groupe salafiste, dans une mosquée des quartiers Nord » de Marseille:
« On m'a dit qu'elle vivait recluse dans un appartement, mariée à un type qui lui interdisait de sortir. Les barbus ont essayé de m'embobiner en m'appelant "mon frère", en me disant que c'était le destin voulu par Allah ».
Une fois ces renseignements obtenus, Ahmed porte plainte au commissariat de police pour abus de faiblesse et escroquerie et écrit deux fois au procureur de la République en donnant les noms et l'adresses de ceux qui "retiennent" sa fille.
Ahmed ne recevra jamais de réponse...
Durant un an, Ahmed va enquêter, effectuer des filatures.
Il effectuera même des « visites musclées » chez certains imams radicaux, révèle La Provence.
Et un matin, Naïma téléphone à son père.
Elle lui demande de venir la chercher.
Ahmed en est convaincu:
« Le groupe qui s'était emparé d'elle a fini par lâcher prise. Ce sont des gens qui agissent dans l'ombre, qui n'aiment pas la publicité. Et ils ont compris que je ne laisserai jamais tomber ».
Depuis son retour au foyer familial, Naïma réapprend à vivre.
« Elle vivait dans la terreur, privée de sommeil, soumise à des prières continuelles, souvent debout toute la nuit pour servir les hommes » confie son père.
Sa fille cadette ne porte plus la burqa.
Ce voile noir qui était « un deuil pour toute la famille ».
Mais Ahmed se dit opposé à l'interdiction de la burqa en France:
« Interdire le voile, c'est faire le jeu des salafistes, c'est condamner les femmes qui sont contraintes à le porter à ne plus sortir de chez elles ».
Et Ahmed d'ajouter:
« Dans mon cas, il aurait suffit que la police et la justice fassent leur travail en enquêtant comme dans toute affaire d'abus de faiblesse et d'escroquerie; et ne surtout pas faire de la religion un tabou ».

Info d'un posteur invité par la rédaction Le Post.