L'ex candidate PS à la présidentielle, Ségolène Royal, épingle son propre parti, le Parti socialiste, Nicolas Sarkozy et Martine Aubry en affirmant: "je suis libre", "je ne me plierai pas à des modèles qui ne sont pas les miens", dans une biographie réactualisée "Madame Royal".
Dans cet ouvrage publié aux éditions Jacob-Duvernet, l'auteur Daniel Bernard relate une entrevue datée du 2 février 2010 avec la présidente de la région Poitou-Charentes. Estimant que le "hors-système est devenu le système", elle observe qu'il "vaut mieux avoir le soutien d'un parti", mais ajoute-t-elle "le parti peut aussi vous détruire". "En pleine campagne (présidentielle de 2007, ndlr), un ancien Premier ministre a dit que je n'avais
ni les qualités humaines, ni les qualités politiques pour assumer la fonction présidentielle. Ces propos de Jospin étaient bien pires que toutes les déclarations de Georges Frêche, mais il a provoqué moins d'émotion! Pendant ce temps d'ailleurs le premier secrétaire en fonction (François Hollande, ndlr) il était où?".
"Je suis libre. C'est ma force, je ne me plierai pas à des modèles qui ne sont pas les miens", prévient Mme Royal. Elle ne croit guère aux indices de popularité: "Jacques Chirac a beau être très populaire aujourd'hui, je ne suis pas certaine qu'il serait élu dans une petite commune rurale!". Et d'ajouter: "il suffit d'un rien pour regagner une crédibilité. Une phrase, une posture juste dans un événement et ça peut aller très, très vite".
De la première secrétaire du PS, elle dit: "Vous saviez que Martine Aubry est membre du Siècle (un club qui organise un dîner mensuel rassemblant des personnalités du monde des affaires, de la politique et des médias, ndlr)". "J'ai même lu", ajoute-t-elle, "qu'elle siégeait au conseil d'administration. Elle consulte aussi le
même conseiller que Nicolas Sarkozy, Alain Minc!".
Ségolène Royal épingle aussi le chef de l'Etat: "Il est au coeur d'un réseau communautariste formé par les grands bourgeois liés par l'argent et le mode de vie, dans une évidente consanguinité".
Dans cet ouvrage publié aux éditions Jacob-Duvernet, l'auteur Daniel Bernard relate une entrevue datée du 2 février 2010 avec la présidente de la région Poitou-Charentes. Estimant que le "hors-système est devenu le système", elle observe qu'il "vaut mieux avoir le soutien d'un parti", mais ajoute-t-elle "le parti peut aussi vous détruire". "En pleine campagne (présidentielle de 2007, ndlr), un ancien Premier ministre a dit que je n'avais
ni les qualités humaines, ni les qualités politiques pour assumer la fonction présidentielle. Ces propos de Jospin étaient bien pires que toutes les déclarations de Georges Frêche, mais il a provoqué moins d'émotion! Pendant ce temps d'ailleurs le premier secrétaire en fonction (François Hollande, ndlr) il était où?".
"Je suis libre. C'est ma force, je ne me plierai pas à des modèles qui ne sont pas les miens", prévient Mme Royal. Elle ne croit guère aux indices de popularité: "Jacques Chirac a beau être très populaire aujourd'hui, je ne suis pas certaine qu'il serait élu dans une petite commune rurale!". Et d'ajouter: "il suffit d'un rien pour regagner une crédibilité. Une phrase, une posture juste dans un événement et ça peut aller très, très vite".
De la première secrétaire du PS, elle dit: "Vous saviez que Martine Aubry est membre du Siècle (un club qui organise un dîner mensuel rassemblant des personnalités du monde des affaires, de la politique et des médias, ndlr)". "J'ai même lu", ajoute-t-elle, "qu'elle siégeait au conseil d'administration. Elle consulte aussi le
même conseiller que Nicolas Sarkozy, Alain Minc!".
Ségolène Royal épingle aussi le chef de l'Etat: "Il est au coeur d'un réseau communautariste formé par les grands bourgeois liés par l'argent et le mode de vie, dans une évidente consanguinité".
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