Le Rapport IGAS fait état :
· Plus de 40% des femmes auront recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) au cours de leur vie
Près de 200 000 avortements par an sont pratiqués depuis la loi Veil de 1974
· 72 % d’entre eux sont pratiqués sur des femmes qui étaient sous contraception
· Le nombre des grossesses non désiré de jeunes filles est toujours élevé
· Le manque d’information et l'ignorance des adolescent-e-s en matière de contraception est pointé fortement
Alors il est temps pour ce gouvernement de changer sa politique. Souvenez vous, sous couvert d’économies dérisoires, il s’est attaqué, en 2009, aux financements des associations de terrain (Planning familial …) qui développent de l’information et du conseil familial et conjugal.
Pour redresser la situation, comme le stipule l’IGAS, il faut mettre en place une politique d’information, de prévention et promouvoir d’autres méthodes de contraception plus efficaces, notamment celles qui ne nécessitent aucune manipulation quotidienne (implant, stérilet..). Le remboursement de toutes les pilules, y comprit celles de la 2ème génération, est également impératif.
Mais au-delà des effets d’annonce et des déclarations, nous demandons au gouvernement de garantir les moyens financiers de cette politique.
Pour les jeunes un accès gratuit et confidentiel au conseil et à la délivrance des produits contraceptif est préconisé par l’IGAS. Le « pass’contraception» est un outils parmi d’autre. En Poitou-Charentes, il est opérationnel.
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