Ségolène Royal, qui a institué sans sa région de Poitou-Charentes les premiers "pass contraception", permettant aux jeunes filles mineures l'accès gratuit à la consultation médicale et à la contraception, s'en est prise mardi au gouvernement qui veut les "bloquer".
Ségolène Royal, la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, le 16 Janvier 2010, à La Rochelle
La présidente PS de Poitou-Charentes affirme dans un communiqué qu'elle "n'accepte pas" que le pass contraception "soit encore bloqué par le gouvernement".
Ce pass", qu'elle a fait délivrer début janvier en Poitou-Charentes, "est le fruit d'une longue concertation et a reçu l'accord des parents d'élèves, des infirmières, des généralistes et des pharmaciens", assure-t-elle. "L'Education nationale y a été étroitement associée".
L'ex-candidate à la présidentielle "demande au gouvernement d'autoriser les infirmières scolaires à donner le pass contraception aux élèves qui en ont besoin, et d'annuler les ordres d'interdiction du ministère de l'Education nationale".
En "agissant pour des raisons politiques", la ministre "prive les jeunes de la contraception gratuite". "Il y a comme une forme de non assistance à mineures en danger", selon elle.
Mardi, Mme Bachelot s'est dite "chagrinée" que Ségolène Royal prenne cette initiative "toute seule dans son coin, sans concertation. "C'est un coup politique", a ajouté la ministre.
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