19 mars 2010

PHOTOS DE LA CAMPAGNE DES REGINALE

Ci dessous le lien photos de la campagne que vous pouvez utiliser

VOTEZ Ségolène ROYAL

votezSR21mars

Sur le port de pêche de La Rochelle hier

Ségolène Royal :
"Si nous avons un excellent score dimanche prochain, cela ne nous donnera aucun droit, mais que des devoirs, que des obligations".

«L'électeur de droite ne s'y retrouve plus»Emmanuel Todd, démographe, sur le scrutin du 14 mars

En 2008, dans Après la démocratie, le démographe Emmanuel Todd analysait la victoire du chef de l'Etat. Il dissèque pour Libération le vote des régionales.
Le premier tour des régionales marque-t-il la fin de l'effet Sarkozy, notamment auprès de l'électorat populaire ?
La majorité des commentaires se focalise, à tort, sur le vote de la classe populaire, dont le vote serait retourné d'où il venait : vers le Front national. Or, au sens strict, c'est-à-dire si l'on définit la classe populaire comme la classe des ouvriers et des employés, le vote FN n'a connu aucune décrue significative. En 2007, les ouvriers ont voté à 20% pour Le Pen, soit deux fois plus que la moyenne nationale : ils étaient les derniers fidèles, en particulier dans le nord et nord-est du bassin parisien. Or, dimanche - et même si le taux d'abstention doit inciter à la prudence - on retrouve le même chiffre. Au reste, il faut rappeler que, depuis 1984, le FN dispose d'un socle à 10-11%, avec des accès de fièvre jusqu'à 15 ou 16%. Dimanche, il n'a pas dépassé 12,5% : c'est donc une poussée, oui, mais d'ampleur modeste, qui a surtout permis de voir réapparaître son socle traditionnel autour de la façade méditerranéenne.
La faute au débat sur l'identité nationale ?
C'est l'analyse dominante, mais je ne la partage pas. Pour m'en expliquer, je remonterai à à 2002, où le vote Le Pen rassemble à la fois une partie du peuple de gauche - les ouvriers - et une partie du peuple de droite - les artisans et commerçants - autour d'une thématique nationale et anti-immigrés. On assiste alors à un dépassement du clivage de classes. Mais ce dépassement n'a pas duré : dès 2007, les enquêtes montrent que l'immigration n'est plus au cœur des préoccupations des Français, remplacée par l'emploi et le pouvoir d'achat. Ceux des électeurs FN qui venaient de la droite choisissent d'y retourner. Ils votent Sarkozy, plébiscitant un vrai programme de classe : baisse des impôts, libéralisation du marché du travail, réduction de l'Etat... Il faut le souligner : la victoire de 2007 a été mal interprétée. Sarkozy n'a pas volé le fonds de commerce du FN, ni siphonné une pulsion identitaire, mais au contraire a profité, sans le comprendre, de l'effondrement de cette pulsion. Ce qui n'empêche pas que la dimension sécuritaire y ait eu un rôle : les émeutes de 2005, et leur étrange réactivation par les événements de la gare du Nord juste avant le scrutin, ont assuré une mobilisation sans pareil des personnes âgées. 2009 vérifie l'hypothèse : la droite et le gouvernement n'ont cessé de faire du battage autour de l'identité nationale, du renvoi de sans-papiers, de la burqa, de l'islam, la stratégie du bouc émissaire n'a jamais été poussée aussi loin et pourtant ça n'a pas marché. En réalité, ni l'électorat populaire ni l'électorat artisans-commerçants ne se détermine prioritairement à partir de cette question.
Comment, dès lors, expliquer les résultats de dimanche ?
Par la crise, tout d'abord, par son épaississement, la déroute industrielle de régions entières, le début de baisse du niveau de vie pour certains et ce constat que l'opinion commence à faire : le plan de soutien à l'activité a réussi le tour de force de relancer le CAC 40 sans faire repartir l'économie. La France, à cet égard, est dans la même situation que les autres pays industrialisés. C'est pourquoi il faut y ajouter un facteur spécifique à Nicolas Sarkozy : tout se passe comme si, pour lui, le peuple de droite n'était composé que de racistes et de super-riches. Pour plaire aux premiers, il organise le débat sur l'identité nationale ; aux seconds, il donne le bouclier fiscal. Sa proximité exhibée avec l'oligarchie, les baisses d'impôts, l'utilisation de l'appareil d'Etat au service des copains ou encore les coupes dans le budget des services publics le placent en contradiction avec le cœur de l'électorat de droite : les personnes âgées. Annoncer à la veille du scrutin une réforme des retraites après avoir attaqué ostensiblement le système hospitalier - le service public auquel les personnes âgées ont le plus souvent affaire - c'était prendre un risque électoral majeur. Selon l'enquête OpinionWay (1), l'UMP ne recueille que 38% des voix chez les plus de 60 ans contre 42% pour la gauche, en additionnant le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche. C'est du jamais vu, d'autant, sur cette tranche, que l'abstention ne dépasse pas 39%. C'est tout le style de l'homme qui est insécurisant pour la droite : insulter un quidam au Salon de l'agriculture, placer sa progéniture à l'Epad, abandonner la diplomatie gaullienne, jouer l'ouverture. Dans la même enquête, si 41% des artisans, commerçants ont voté UMP, 38% ont choisi la gauche. Chiffre lui aussi frappant, que l'abstention dans cette catégorie pourrait expliquer en partie.
C'est la droite classique qui flanche ?
Oui, mais que la gauche ne se réjouisse pas trop vite. L'électeur de droite classique ne s'y retrouve plus, mais, s'il a une véritable identité de droite, il ne peut pas voter à gauche. Face à l'UMP transformée en club de copains sans valeurs et sans contrôle, faisant bloc autour d'un président sans boussole, son choix se limite au FN ou à l'abstention. Au point que, par défaut, le FN se retrouve presque en situation d'occuper le rôle de la droite traditionnelle. Et cela au moment même où, profitant du départ programmé de Jean-Marie Le Pen, la stratégie de sa fille est de reléguer la thématique anti-immigrés au second plan pour se concentrer sur une thématique sociale. On pourrait même envisager une permutation des places... du moins en théorie. Car, dans la réalité, les barons de l'UMP, en embuscade, restent pour Sarkozy une menace autrement plus sérieuse...
Sarkozy est-il durablement atteint ?
Depuis 2007, je ressens sa situation comme pathologique : cet homme n'est pas à sa place, son personnage est absurde, le cœur dirigeant de la France n'a aucun projet économique - par contraste, dimanche, le corps électoral s'est montré sain et raisonnable. La nouveauté est que la situation générale elle-même devient absurde. Le seul moment où le chef de l'Etat a semblé efficace a été la crise financière. Or, un an et demi plus tard, la finance est repartie de plus belle, mais pas l'emploi. Du coup, l'absurdité du personnage Sarkozy et celle du système semblent se rejoindre et fusionner, faisant du chef de l'Etat le symbole de la folie des temps.
(1) Réalisée le 14 mars auprès de 9 342 personnes.
 
Recueilli par éric aeschimann
62%  des ouvriers ou employés se sont abstenus dimanche, contre 47% des cadres (enquête OpinionWay du 14 mars auprès de 9 342 personnes).
Né en 1951, ingénieur de recherches à l'Ined, Emmanuel Todd travaille sur les structures familiales. En 1994, sa note sur le duel Chirac-Balladur en fait l'un des théoriciens de la «fracture sociale», dont il décrit les racines dans L'Illusion économique (1998). En 2002, Après l'empire analyse la fragilité économique des Etats-Unis.

Ségolène Royal et la présidentielle éclatée

Ségolène Royal voit la pré-présidentielle s'engager sur des bases sérieusement modifiées.

Les régionales vont installer un nouveau paysage politique.

5 leçons pratiques émergent.

1) La fragilité des partis politiques. Ils sont manifestement en crise d'effectifs, en crise de militants mais surtout en crise d'image de marque donc en panne d'influence.

Sur le terrain, les partis politiques ont été peu influents. Ils ont été débordés par d'autres réseaux selon les organisations purement locales.

2) L'opinion bouge vite et fortement. La France de juin 2009 n'était plus celle de septembre 2009. Celle de janvier 2010 avait connu d'autres modifications. Face à une opinion aussi mouvante, pourquoi geler son sort dans le cadre d'une primaire aussi aléatoire : aléatoire par le collège électoral mais aussi par un calendrier aussi déconnecté du véritable calendrier de la présidentielle proprement dite ?

3) L'opinion a besoin de "stars". La "star" peut cliver plus fortement mais elle mobilise. L'absence de "star" fragilise. Montpellier est la caricature de ce mouvement.

4) Les frontières électorales sont très perméables. Cette perméabilité est liée à une surexposition à l'actualité la plus immédiate. L'opinion "amnésique" est née. Elle se fixe en fonction de postures du jour même ou au pire des derniers jours.

5) Le rejet anti-Sarkozy est très fort. Pourquoi Ségolène Royal ne chercherait-elle pas capitaliser le fait qu'elle ait été la première à dénoncer en 2007 les dangers de sa démarche ?

Qui accepterait de remettre son sort avant même la compétition officielle à un jury peu représentatif et sur la base d'un calendrier déconnecté du temps de décision ?

La présidentielle 2012 semble s'avancer de plus en plus sérieusement vers un premier tour qui ait vocation à être la primaire qualificative devant toute l'opinion.

17 mars 2010

Grand rassemblement à La Rochelle jeudi 18 mars

Ségolène Royal, Présidente de Région

et tête de liste « Poitou-Charentes, une énergie d'avance », 
vous invite au

Grand rassemblement républicain, fraternel et convivial

d'entre deux tours des élections régionales

au port de pêche de Chef de Baie, à La Rochelle

jeudi 18 mars à partir de 18h00

autour d'une dégustation de produits de la mer en solidarité avec les ostréiculteurs touchés par la tempête, ainsi que de produits laitiers en présence de producteurs laitiers qui souffrent de la crise actuelle. Ce rassemblement se déroulera en présence de tous les partenaires de la liste conduite par Ségolène Royal.

Venez nombreux, accompagnés de vos amis, familles et voisins,
et n'hésitez pas à transmettre cette invitation.

Un déplacement en bus pour se rendre ce jeudi sur le port de la Rochelle est organisé.
Départ 15 h 45 de Châtellerault ( parking Auchan, près de Ibis )
Etape à Poitiers 16 h 15 ( parking Auchan Sud, face Halle aux chaussures )
Participation 5 €
Inscription auprès de Sylvain Piaud : sylvain.piaud@orange.fr

16 mars 2010

Ségolène Royal - Nicolas Sarkozy : la revanche à la loyale !

Trois ans après l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy a perdu une grande partie de sa superbe et de sa crédibilité. Le partisan convaincu d’une politique libérale prenant modèle sur les Etats-Unis a vu s’évanouir ses certitudes avec la crise du capitalisme. Depuis, il semble incapable de proposer quelque chose de nouveau, incapable de donner un sens politique, de définir une ligne politique claire, de porter une ambition pour la France.

Dans sa manière d’exercer sa fonction, le président actuel apparaît également très affaibli. Ses goûts pour un luxe clinquant, ses propos indignes d’un président, ses nominations de complaisance, ses décisions sans réelle concertation l’ont éloigné des françaises et des français. Enfermé dans sa vie de château, fréquentant un milieu d’affaires et d’hommes de cour, l’homme ne représente plus qu’une petite minorité de la France.

rassemblement 11 mars 2010 104 Après le premier tour de l’élection régionale, Ségolène Royal gagne au contraire en crédibilité. Après avoir mené une campagne régionale sur les résultats de ses actions depuis 2004 et sur une ligne politique clairement définie, elle obtient un net soutien de ses électeurs et électrices. Ce n’est pas sur une image ou sur des petites phrases que s’est faite la campagne mais réellement sur le bilan de ses actions et sur une orientation politique. Ségolène Royal est ainsi en capacité aujourd’hui de représenter une force d’alternance crédible.

Dans sa manière d’exercer sa fonction, la présidente offre également une alternative. Donnant à la fois de la hauteur à sa fonction, tout en recherchant un contact direct avec les hommes et les femmes en lutte ou en souffrance dans sa région, elle mêle à la fois la proximité et le sens des responsabilités qui lui donnent autorité.

Alors qu’en 2007, Nicolas Sarkozy s’était acharné à s’attaquer à la crédibilité de sa rivale pour assurer la sienne, on peut se demander aujourd’hui si en 2012 le même homme sera en capacité d'affronter la Présidente dans une campagne sur les résultats et les orientations politiques. Une revanche à la loyale que beaucoup espèrent pour remettre la France en avant.

Le remède avancé par l'UMP: la réforme territoriale


Michel Burlot - Réforme des collectivités territoriales
envoyé par scopitone86. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Michel Burlot, conseiller général socialiste de la Vienne, dénonce ci-dessus     l'instrumentalisation de l'abstention lors des élections régionales: "quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la gale"

Elisabeth Badinter : voie royale à temps partiel ou voie lactée à temps complet ? Une lecture du livre Le conflit, la femme et la mère

En cette journée rituelle du 8 mars consacrée aux droits des femmes, Mezetulle a lu le livre salutaire et plein d'inquiétude que Elisabeth Badinter publie chez Flammarion au sujet de la maternité : Le conflit, la femme et la mère.

Le retour de la mère sacrificielle au nom de la nature

On sait, de mémoire d'humanité, combien la maternité, particulièrement lorsqu'elle est imposée comme un devoir absolu devant lequel tout le reste doit s'effacer, pèse sur la liberté des femmes. Le féminisme du XXe siècle a combattu cette mentalité sacrificielle par une libération de type "moderne", notamment appuyée sur les artifices bienfaisants de la technique. C'était sans compter avec le retour du naturalisme qui, secondé par une certaine forme d'écologie, vous explique gravement que la couche-culotte jetable, le lait maternisé et le biberon, ce n'est pas seulement ringard, c'est irresponsable. Le modèle de la femme libérée des années 1970 serait  donc celui d'une mauvaise mère, qui refuse son lait et sa présence de tous les instants au bébé. Il risque aujourd'hui de s'effacer devant le modèle de la mère idéale, qui doit tout et se doit tout entière, tout le temps, à son bébé.

Pour resserrer les boulons et rappeler les femmes à un destin exclusif de reproductrices, rien ne vaut le ressort puissant de la culpabilisation. Page 112-113, dix commandements de l'allaitement sont alignés dans la version sacralisée et féroce diffusée par l'association alternamoms. En voici un:
"Tu ne sèvreras pas tes enfants en fonction de ton confort. Les études ont montré que les enfants étaient biologiquement prêts à être sevrés entre trois ans et demi et sept ans".
Ajoutons que le lait maternel doit bien sûr être disponible à la demande de l'enfant et chaque fois que celui-ci le demande - 12 à 15 fois par nuit pourquoi pas ? - et que la pratique du "cododo" est souvent suggérée (pourquoi en effet, ne pas coucher avec sa maman ? si le papa est gêné ou s'il a peur d'écraser le petit, on conseille de mettre un oreiller entre lui et la dyade fusionnelle mère-enfant). On l'aura compris, pour ces fanatiques du retour inconditionnel à la nature, un allaitement "responsable" requiert le temps complet, l'abnégation totale. On se demande au passage avec inquiétude quels adolescents, quels adultes peut produire cette très longue voie lactée confite en dévotion et en génuflexion devant "l'imperium" de l'enfant.

Le French paradox de la maternité

Mais le livre ne se contente pas de pointer la "barque trop chargée" qui finit par rendre incompatibles la maternité et une vie libre et active dirigée vers l'extérieur à tel point que les femmes, prises dans cette tenaille, n'ont plus que deux solutions: immoler leur liberté sur l'autel d'une maternité dévoratrice ou renoncer à tout désir d'enfant. Les ultimes chapitres, alimentés par des statistiques, font apparaître un paradoxe. C'est que, championne en contraception et en IVG, pratiquant l'encouragement public des "mauvaises mères" avec une école maternelle accueillant des enfants très jeunes, bonne dernière des pays européens dans la pratique de l'allaitement (objet d'un choix et non d'une pression sociale, il s'effectue presque toujours à "temps partiel"), forte d'une tradition plus que séculaire où les femmes sont femmes avant d'être mères, la France connaît cependant de façon durable l'un des plus forts taux de fécondité au sein des pays occidentaux - alors que ceux qui encouragent l'allaitement et l'abandon de l'activité professionnelle voient les femmes se détourner du choix maternel.
L'auteur avance alors une hypothèse qui n'est pas sans rapport avec celle qu'elle soutenait naguère dans son ouvrage sur L'Histoire de l'amour maternel (1):
Cet état d'esprit collectif, à la fois libéral et déculpabilisant, joue certainement un rôle positif dans la décision de procréer. Plus on allège le poids des responsabilités maternelles, plus on respecte les choix de la mère et de la femme, et plus celle-ci sera encline à tenter l'expérience, voire à la renouveler. Soutenir la maternité à temps partiel, que d'aucuns considèrent pourtant comme insuffisante et comme coupable, est aujourd'hui la voie royale de la reproduction. En revanche, exiger de la mère qu'elle sacrifie la femme qui est en elle ne peut que retarder plus encore l'heure de la première maternité et même la décourager.
Souhaitons avec elle que, à la croisée de la voie royale de la maternité à temps partiel et de la voie lactée sacrificielle à temps complet, les jeunes femmes continuent à résister au discours culpabilisant : pour être libres et elles-mêmes bien sûr, mais aussi pour faire librement les enfants qu'elles souhaitent.
par Catherine Kintzler

Le triomphe de la stratégie de Ségolène Royal

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Dimanche, Ségolène Royal a vu dans son score « le signe de la reconnaissance d'une autre façon de faire de la politique ». Crédits photo : AFP

La présidente sortante de la région Poitou-Charentes a obtenu 38,98 % des voix et devance de près de 10 points l'UMP Dominique Bussereau (29,46 %).

Ségolène Royal a fait le plus dur. Avec 38,98 % des voix au premier tour, la présidente sortante de Poitou-Charentes voit sa réélection quasi assurée au second tour. Après une campagne difficile contre son adversaire de droite, Dominique Bussereau, qui a obtenu 29,46 % des voix, l'ex-candidate à la présidentielle sait maintenant à quoi s'en tenir. Les négociations avec les Verts, qui lui reprochaient d'avoir «débauché» deux des leurs sur sa liste, s'annoncent moins compliquées qu'attendu, puisque leur liste n'atteint que 11,92 %. «Ségolène gardera une attitude ouverte à leur égard, comme pendant toute la campagne», indiquait dimanche soir l'entourage de la présidente de région.
Quant au MoDem, le problème se pose avec encore moins d'acuité : avec 4,37 %, la formation de Bayrou n'est pas en mesure de fusionner avec elle. Le résultat final de Royal dépend toutefois des négociations en cours. Et de l'ampleur de ce résultat final dépend son retour sur la scène socialiste, notamment pour disputer l'investiture lors de la prochaine présidentielle. Si elle est très bien réélue dimanche, sa stature présidentielle se confirmera avec force. «Ce résultat valide sa stratégie d'alliance, qui lui a permis d'élargir son socle électoral au-delà du seul PS. C'est un vrai succès de son bilan, mais aussi de sa stratégie» , se réjouissait-on dimanche dans son entourage. Royal n'a d'ailleurs pas manqué de souligner cet aspect en commentant ses résultats, qui sont pour elle «le signe de la reconnaissance d'une autre façon de faire de la politique ». Elle a ainsi rappelé que, «dès le premier tour», elle avait «rassemblé le plus largement possible».
Chantre de l'alliance au centre depuis la présidentielle de 2007, et avec les écologistes depuis leur score aux européennes, Royal tient désormais avec son résultat l'occasion de revenir dans la course pour la présidentielle de 2012 face à Martine Aubry. Dimanche soir, elle a tenté une incursion sur le terrain de la politique nationale en voyant dans le résultat «un vote sanction sévère» contre Nicolas Sarkozy.
http://www.lefigaro.fr/elections-regionales-2010/2010/03/15/01034-20100315ARTFIG00013-le-triomphe-de-la-strategie-de-segolene-royal-.php

15 mars 2010

La liste de Ségolène Royal largement en tête, Résultats en Poitou-Charentes :

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Liste PS Ségolène Royal : 38.98%






Liste UMP Dominique Bussereau : 29.46% 
Liste EE Françoise Coutant : 11.92%
FN : 7.72%
FG : 4.66%
Modem : 4.37%
NPA : 1,85%
LO : 1.04%


Lien pour voir les photos de la soirée :
 http://picasaweb.google.fr/sabinejullian/Soir1erTour#
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