27 février 2010

Une lycéenne victime de violences expulsée vers le Maroc...

"RESF (Réseau éducation sans frontières) a dénoncé lundi dans un communiqué l'expulsion d'une lycéenne marocaine de 19 ans d'Olivet (Loiret) victime de violences de la part de son frère, contre qui elle venait de porter plainte.

Selon RESF, la jeune fille, en France depuis 2005 parce qu'elle a voulu échapper à un mariage forcé dans son pays et élève au lycée professionnel Dolto à Olivet, est maltraitée régulièrement par le frère chez qui elle réside. Le 18 février, la jeune fille a déposé une main courante au commissariat de Montargis, puis le lendemain elle a porté plainte à la gendarmerie de Château-Renard. C'est là qu'elle est alors placée en garde à vue avant d'être expulsée samedi en direction du Maroc, selon RESF.

RESF précise que la jeune femme a présenté aux autorités un certificat médical avec une incapacité de travail de huit jours. "Najlae ne veut pas retourner au Maroc car elle sait qu'elle est destinée à être mariée à un cousin", écrit RESF dans son communiqué, jugeant l'affaire "ignoble".

La présidente de l'association féministe Ni Putes Ni Soumises, Sihem Habchi, a qualifié cette expulsion "d'intolérable, inacceptable à l'heure où une des grandes causes nationales est la violence faite aux femmes". "Les services de l'Etat sont censés renforcer l'accueil des femmes dans les commissariats et les gendarmeries, si les femmes en allant déposer plainte, peuvent se retrouver expulsées, c'est un message qui les renvoie au silence" a-t-elle dit."
Une information du blog Prof en campagne


Les femmes étrangères subissent en effet une double discrimination : en tant que femmes, elles sont confrontées à des discriminations spécifiques dans leur pays et en France; en tant qu’étrangères elles sont soumises à un ensemble de textes qui se révèlent, dans la pratique, plus restrictif à leur égard. Le fait qu’elles soient étrangères fait trop souvent obstacle à la reconnaissance et à l’application de leurs droits fondamentaux. Cette violence institutionnelle vient prolonger les violences vécues en tant que femmes.
Il s’avère dès lors urgent de mettre en place une véritable défense des femmes étrangères victimes de violences.

Pour mémoire,  la CIMADE a mis en ligne une pétition pour soutenir ces femmes qui subissent une vraie double-peine.



Nous vous invitons également à prendre connaissance des témoignages poignants recueillis par cette association.

Ségolène Royal, combative contre l'arrogance, contre insolence du pouvoir d'en haut !

http://d.yimg.com/i/ng/ne/rue89/20100223/11/3000638138-et-royal-evoque-une-candidature-en-2012-en-dehors-du.jpg?x=450&y=278&q=75&sig=c51_aNoTIwkPHSeG5CwpVA--   Ségolène Royal, un socialisme qu'on n'entendait plus ...

  Dans son intervention ce 25 février à Bressuire, au coeur du bocage poitevin, , Ségolène Royal a rappelé d'abord ce qui la caractérise le mieux dans la classe politique actuelle : cette audace incomparable face aux conformismes et au laisser faire :
" Chaque fois qu'il faut anticiper, qu'il faut imaginer, qu'il faut tracer un chemin et bien ce chemin nous le traçons "

  On retrouve ensuite, dans sa déclaration, cette capacité d'indignation que l'on n'entend plus dans notre petit monde politique résigné et qui lui donne sa force pour avancer :

"
Ce vote pour la région c'est aussi un vote qui dit NON. Qui dit non à tout ce qui est en train de se passer, qui dit non au démantèlement des services publics, qui dit non à l'arrogance, qui dit non à l'insolence, l'insolence c'est ... quand on voit les résultats des revenus bancaires d'un côté et l'explosion de l'endettement des ménages  de l'autre et que rien n'est fait. Ca ce n'est pas acceptable ! Qui dit non aussi au recul de notre industrie. Il n'y a pas de politique industrielle dans notre pays. Tous les jours ce sont des entreprises qui ferment ... "
  Mais il ne s'agit pas seulement de combattre l'arrogance et l'insolence de ce pouvoir, Ségolène Royal dénonce pour mieux construire :

"et le vote du 14 mars c'est cela aussi. C'est le choix d'un autre modèle de société, c'est le choix d'un autre type de développement. C'est la volonté de mettre la valeur humaine au coeur de toutes les décisions ..."

BHL, François Mitterrand, la meute et moi, par Ségolène Royal

Je lis ce qui s'écrit, tous ces jours-ci, sur Bernard-Henri Lévy. J'observe l'incroyable chasse à l'homme déclenchée contre lui pour une obscure histoire d'auteur sous pseudonyme qui l'aurait prétendument piégé. Et je trouve que le débat intellectuel tombe vraiment, en la circonstance, sous le niveau zéro (le journal Libération n'a-t-il pas été contraint de fermer tous ses forums de discussion "accrochés" aux articles de et sur Bernard-Henri Lévy, tant ils étaient envahis de commentaires antisémites ?).
ngée, à l'instant où j'écris ces lignes, dans Pièces d'identité (Grasset, 1 340 p., 29 €), qui est le plus gros des deux livres publiés, il y a quelques jours, par lui. J'ai retrouvé la passion et la voix de l'un de ceux qui m'ont soutenue jusqu'au bout, et au-delà, sans jamais douter ni se lasser. J'ai retrouvé ses textes théoriques, souvent polémiques, parfois injustes, mais toujours stimulants, sur la gauche, son avenir, ses valeurs, sa nécessaire reconstruction.
J'ai lu ses analyses prémonitoires, parues pour la plupart dans la presse américaine et inaccessibles à l'essentiel des lecteurs français, sur celui qui n'était encore que le très futur président Barack Obama. Mais j'y ai trouvé tant d'autres richesses sur des sujets qui me sont peut-être moins familiers, mais qui passionnent infiniment et dont je serais consternée qu'ils passent à la trappe de ces polémiques mesquines et injustes qui le poursuivent à chacun de ses livres, mais qui me semblent, cette fois-ci, prendre une importance inédite et se nourrir d'une cruauté nouvelle.
Les pages sur Romain Gary, par exemple, sont bouleversantes de vérité. Le portrait d'Alberto Moravia, ce grand vivant et grand écrivain antifasciste, est saisissant. J'ai énormément appris au fil des 300 pages, qui sont le coeur battant du livre, et qui s'intitulent Le Génie du judaïsme. J'ai aimé ses pages sur Jean Genet à Tanger. J'ai dévoré la série des grands reportages qui ont mené cet infatigable globe-trotteur d'un bout du monde à l'autre. Et tout cela sur quatre ans seulement !
Ces mille trois cents et quelques pages comme témoignage de quatre années, seulement, de travail tous azimuts et frénétique ! Et je ne parle pas de la partie proprement philosophique du livre : ces portraits de Louis Althusser qui fut, dans sa jeunesse, le maître de Bernard-Henri Lévy et des jeunes de sa génération... cette réflexion sur le Mal dont ce serait tellement bien que s'inspirent les politiques... ou bien ces pages sur Spinoza, "le philosophe qui donne de la joie"...
C'est drôle, quand même, tous ces roquets qui lui reprochent une ligne sur le désormais fameux "Botul" et qui, avec ce reproche, tiennent ou croient tenir une bonne raison de "trapper" Spinoza, Althusser, le psychanalyste Jacques Lacan, le charismatique commandant Massoud ou le mystérieux Emmanuel Levinas ! Moi qui connais pourtant bien BHL, j'avoue avoir été toujours entraînée par l'ampleur de son érudition, l'élan de ses curiosités et, à chaque fois, son esprit de nuance. Intellectuel "mondain" ? Ou "médiatique" ? Ce n'est pas le Lévy que je connais. Ce n'est pas non plus celui que je retrouve au fil de ma lecture et que je recommande à celles et ceux qui ont envie d'avancer.
Qu'il me soit permis, pour finir, de citer un texte qui n'est ni de Lévy ni de moi, mais d'un illustre socialiste : "J'ai connu Bernard-Henri Lévy, écrivait-il, dans une page superbe de L'Abeille et l'Architecte, alors qu'il venait d'entrer à Normale supérieure. Je me flatte d'avoir pressenti en ce jeune homme grave le grand écrivain qu'il sera. Un danger le guette : la mode. Mais la souffrance, amie des forts, le sauvera. Tout l'y prépare. Je ne m'inquiète pas de ce goût de plaire qui l'habite et l'entraîne aujourd'hui hors de son territoire. Quand il s'apercevra qu'il possède en lui-même ce qu'il cherche, il reviendra à sa rencontre. Le voudrait-il qu'il n'échapperait pas au feu qui le brûle. Il a déjà dans le regard, ce dandy, de la cendre. Peut-être me trompé-je, peut-être cédera-t-il aux séductions du siècle au-delà du temps qu'il faut leur accorder. J'en serais triste. J'accepte qu'il dépense encore beaucoup d'orgueil avant de l'appeler vanité. J'ai apporté de France avec moi La Barbarie à visage humain que j'annote pour mes chroniques. C'est, à l'image de son auteur, un livre superbe et naïf. Superbe par le verbe, le rythme intérieur, l'amère certitude qu'il n'est qu'incertitude. Naïf par l'objet de sa quête, qui le fuit dès qu'il en approche. Le mouvement dialectique monte haut." L'auteur de ces lignes, c'est François Mitterrand !
Ce texte a trente-deux ans. Mais il n'a pas pris une ride. Le Bernard-Henri Lévy que je connais, dont je sollicite parfois les conseils, l'homme droit et engagé que j'apprécie profondément, c'est exactement, au fond, celui qu'avait pressenti François Mitterrand. Ça vous étonne ? Moi pas.
Le Monde, le 27/02/2010

26 février 2010

Total : le combat continue

Par l'équipe de Ségolène Royal, le 25 février 2010,

C'est fait. La CGT a appelé à la levée de la grève dans les raffineries françaises. Le groupe Total s'y est engagé : en dehors du site de Dunkerque, dont le sort sera scellé à l'issue du Comité central d'entreprise du 8 mars, les cinq autres raffineries de l'Hexagone seront préservées pour les cinq années à venir. Une victoire dont tout le mérite revient aux salariés de Total, courageux et solidaires face à une direction dont la stratégie est aujourd'hui implacable.

Le conflit aura eu un immense mérite : celui de faire tomber un peu plus les masques, et de mettre à jour le visage d'un groupe qui, en dépit des huit milliards d'euros de bénéfices réalisés en 2009, exerce son chantage et sur ses salariés et sur ses clients. La guerre d'intoxication à laquelle s'est livrée la direction de Total s'est heurtée à l'inlassable travail des syndicats pour rétablir la juste vérité. Ce travail, il faut le poursuivre sans répit. La vigilance s'impose. Le combat continue.

Non, Total n'est pas menacé par la chute de la demande pétrolière due à la crise. Délocalisations en Asie ou en Arabie Saoudite, licenciements de salariés ou non renouvellement des départs en retraite : ces pratiques répondent à une stratégie globale de réduction des coûts et d'évasion face aux normes sociales et environnementales européennes. Elles existaient avant la crise. Elles s'accélèrent depuis. Au prix de l'indépendance énergétique de la France.

Goinfrerie de profits ? Oui, évidemment. Et au détriment de l'entreprise elle-même. On pourrait imaginer que les bénéfices servent à préparer l'après-pétrole. Il n'en est rien, les chiffres disponibles pour 2007 le confirment : le groupe n'affecte que 57 % de ses capacités de financement aux dépenses d'investissement net. L'autre moitié va aux versements de dividendes, c'est à dire aux actionnaires privés et aux dirigeants de Total, détenteurs de juteuses stock-options.

En 2008, les dépenses du groupe sur les énergies renouvelables ont représenté moins de 3% des profits. Plus fort encore, la diversification d'activités porte essentiellement sur la filière nucléaire, un marché dans lequel Total rêve de prendre pied. Beaucoup plus rentable de pénétrer la chasse gardée d'Areva que d'investir dans la recherche pour les énergies renouvelables. Total, entreprise aussi verte que ses publicités le laissent suggérer ? En rêve oui. En vérité beaucoup moins.

Il y a enfin un argument asséné ces derniers jours, dont il faut sans relâche nuancer la portée : la sur-capacité en matière de raffinage, qui plomberait les marges de Total dans des proportions insoutenables (100 millions d'euros en France, 150 millions à l'échelle européenne). Ces chiffres sont peut-être justes. Mais difficile alors d'expliquer la décision de dépenser 7 milliards d'euros dans une usine de raffinage en Arabie Saoudite...

Ils sont surtout très partiels. A notre connaissance, personne n'a mentionné l'étude publiée par l'UFC Que-Choisir au mois de février 2009, rappelant l'augmentation vertigineuses des profits de Total sur... le raffinage du diesel. S'il semble bien que le raffinage de l'essence soit en sur-capacité, il n'en est rien pour le gazole, le fioul et le carburant aérien. Soyons clairs : Total exerce une forme de pénurie sur ces marchés, au détriment du prix à la pompe et de professionnels en péril, à l'image des pêcheurs.

Alors oui, la fermeture de raffineries peut et doit être évitée. En mars 2007, Total inaugurait sur le site du Havre un « hydrocraqueur de distillats » capable entre autre de produire un gazole moins polluant. Un « must » dit-on. Pourtant, l'insuffisant raffinage de diesel propre demeure et ce, structurellement. A Total de prendre désormais ses responsabilités et d'investir dans les énergies de demain. Au gouvernement de faire preuve d'une fermeté qui ne soit ni de façade, ni de circonstances. A défaut, l'idée d'un prélèvement citoyen frappant les superprofits du groupe s'imposera plus que jamais./.

Proposition de loi sur les violences faites aux femmes

Ségolène Royal se félicite de la proposition de loi sur les violences faites aux femmes examinée par l’Assemblée Nationale.

Elle rappelle que lors de la dernière élection présidentielle en 2007, elle s’était engagée à ce que le premier texte de loi voté, si elle était élue, concerne les violences faites aux femmes.

Au delà de cette future loi, Ségolène Royal rappelle que la lutte contre toutes les violences commence par l’éducation au respect mutuel à l’école.

Royal épingle son propre parti

AFP 25/02/2010 | :
L'ex candidate PS à la présidentielle, Ségolène Royal, épingle son propre parti, le Parti socialiste, Nicolas Sarkozy et Martine Aubry en affirmant: "je suis libre", "je ne me plierai pas à des modèles qui ne sont pas les miens", dans une biographie réactualisée "Madame Royal".
Dans cet ouvrage publié aux éditions Jacob-Duvernet, l'auteur Daniel Bernard relate une entrevue datée du 2 février 2010 avec la présidente de la région Poitou-Charentes. Estimant que le "hors-système est devenu le système", elle observe qu'il "vaut mieux avoir le soutien d'un parti", mais ajoute-t-elle "le parti peut aussi vous détruire". "En pleine campagne (présidentielle de 2007, ndlr), un ancien Premier ministre a dit que je n'avais
ni les qualités humaines, ni les qualités politiques pour assumer la fonction présidentielle. Ces propos de Jospin étaient bien pires que toutes les déclarations de Georges Frêche, mais il a provoqué moins d'émotion! Pendant ce temps d'ailleurs le premier secrétaire en fonction (François Hollande, ndlr) il était où?".
"Je suis libre. C'est ma force, je ne me plierai pas à des modèles qui ne sont pas les miens", prévient Mme Royal. Elle ne croit guère aux indices de popularité: "Jacques Chirac a beau être très populaire aujourd'hui, je ne suis pas certaine qu'il serait élu dans une petite commune rurale!". Et d'ajouter: "il suffit d'un rien pour regagner une crédibilité. Une phrase, une posture juste dans un événement et ça peut aller très, très vite".
De la première secrétaire du PS, elle dit: "Vous saviez que Martine Aubry est membre du Siècle (un club qui organise un dîner mensuel rassemblant des personnalités du monde des affaires, de la politique et des médias, ndlr)". "J'ai même lu", ajoute-t-elle, "qu'elle siégeait au conseil d'administration. Elle consulte aussi le
même conseiller que Nicolas Sarkozy, Alain Minc!".
Ségolène Royal épingle aussi le chef de l'Etat: "Il est au coeur d'un réseau communautariste formé par les grands bourgeois liés par l'argent et le mode de vie, dans une évidente consanguinité".

25 février 2010

«Les Français sont usés de partout, dans tous les compartiments de la vie»

Le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, dresse dans son dernier rapport un tableau plutôt sombre de la relation des Français avec leurs administrations.

«Avant, on était crevés au boulot. Maintenant, on est usés partout, tendus tout le temps, dans tous les compartiments de la vie». Ainsi parle le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, qui remettait ce mardi son rapport annuel (ici en pdf). Il dresse un tableau plutôt sombre de la société, que l'on peut résumer ainsi : les Français sont «fatigués psychiquement».

Marre de «la jungle administrative», des galères invraisemblables pour renouveler ses papiers d'identité pour les Français nés à l'étranger. Ou pour faire «simplement» corriger une erreur de l'administration... Le nombre d'affaires transmises au médiateur de la République est en nette progression, +16% par rapport à 2008. Sur les 75 000 réclamations reçues l'année dernière, un peu plus de la moitié ont été traitées, les autres ne relevant pour la plupart pas du champ de compétences de l'institution, à savoir les relations entre usagers et administrations publiques.

«Il faut absolument restaurer le droit à l'erreur pour les agents de la fonction publique»

Dans son rapport, Jean-Paul Delevoye regrette notamment un accueil de plus en plus dépersonnalisé et informatisé dans les services publics. «Quand vous appelez, et qu'on vous dit tapez un, deux ou trois... Cela alimente la colère et le sentiment d'injustice...» De la même manière, les agents manquent souvent de tact et pédagogie pour répondre aux administrés. Comme cette jeune femme qui se serait entendu dire par son médecin: «Votre bébé est mort mais vous êtes assez jeune pour en faire un autre.»

Ou cette autre maman, paniquée, qui amène son enfant aux urgences en pleine nuit pour une crise d'asthme. Et à qui l'hôtesse d'accueil aurait balancé: «Quoi, vous n'avez pas pris les papiers d'identité de votre enfant ? Vous auriez dû y penser, c'est  pas comme ça qu'on va lutter contre le trou de la sécu...» Manque de tact, incompétence ? Jean-Paul Delevoye avance deux éléments d'explication. «On apprend aujourd'hui à être de bons techniciens mais pas à être des dialoguistes, à avoir de l'empathie.» Deuxième problème : les administrations «se couvrent» de plus en plus derrière des procédures informatisées ou des réponses elliptiques pour éviter les procès. «Il faut absolument restaurer le droit à l'erreur pour les agents de la fonction publique, qu'il puisse agir en bonne foi», insiste le médiateur.

En poste depuis 2004, Jean-Paul Delevoye remettait cette année son dernier rapport en tant que médiateur de la République. Ce poste, créé en 1973, sera remplacé dans les prochains mois par un nouveau statut, «Défenseur des droits», dont les contours n'ont pas encore été définis par la loi. «Cet ombudsman à la française nécessite une loi organique et fera l'objet d'un débat parlementaire cette année.» Jean-Paul Delevoye prône «une autorité forte et indépendante», en mesure par exemple de se rendre de façon inopinée dans les administrations pour réclamer des réponses. «Xavier Darcos a publié un classement des entreprises engageant des négociations sur le stress au travail, on pourrait faire pareil pour les administrations qui répondent ou pas...»

Libération : 23/02/2010

Mon monde de l'Education

Le 21/01/210

Ségolène Royal : " Mettons-nous résolument en mouvement ! "

22337_317605617356_801597356_3390195_4295761_n.jpgChers amis, Chères amies,
 
Nous voici dans la dernière ligne droite de la campagne et je vous demande de m'aider en vous mettant en mouvement sur les territoires, en allant valoriser notre bilan et notre projet.
Hier, a lieu la dernière commission permanente du mandat. Elle a permis des prises de parole émouvantes de la part de conseillers régionaux qui ne se représentent pas (Bernard Grasset, Jacques Santrot, Jean-François Fountaine, Jean-François Mémain qui a regretté publiquement le choix des communistes de ne pas avoir fait liste commune avec moi). Cette commission permanente a surtout été l’occasion de travailler jusqu’au dernier moment pour les habitants de Poitou-Charentes, pour que vive et s’amplifie l’excellence environnementale, pour continuer à soutenir Heuliez, pour aider la filière conchylicole, pour promouvoir l’apprentissage, etc.
Nous pouvons légitimement être fiers de notre bilan. L’heure est venue de le défendre et de porter notre projet. Même si je vais me démultiplier durant la campagne officielle, je compte sur vous. Tous les membres de la liste accompliront leur part de travail. Mais vous avez tous un rôle essentiel à jouer et je vous engage à vous démultiplier sur les territoires, à porter notre message sur l’écologie, les emplois et la justice sociale.
Je vous demande d'organiser des points presse locaux sur tel ou tel aspect de notre bilan et de notre projet qui va arriver dans les boîtes aux lettres dans les prochains jours. Appuyez-vous sur des réalisations locales que les habitants de votre territoire connaissent, cela aidera à bien identifier ce que nous avons fait. Notre bilan est notre force, il crédibilise notre projet.
Allez au contact de vos voisins, en porte-à-porte par le dialogue, en utilisant au besoin les documents adaptés à chaque territoire qui vont être mis à votre disposition. Soyez en position d'écoute et de questionnement sur ce que la Région peut faire pour les habitants de Poitou-Charentes et faites nous retour de ce qui vous sera dit.
N'hésitez pas non plus à rétablir la vérité à chaque fois que cela est nécessaire. Plus nous approcherons de la date de l'élection, plus nos adversaires manieront le mensonge et la désinformation, cela a déjà commencé. Vos réponses doivent être courtoises mais fermes. Faites savoir à l'équipe de campagne (sur segolene.royal2010@gmail.com) tout ce que vous entendez sur le terrain. Sur le site de campagne, nous allons mettre en place une rubrique « mensonges et vérité » à partir de ce que vous nous ferez remonter.
Je sais que vous serez très présents sur les marchés. Je souhaite que vous y installiez des points rencontre avec un petit stand aux couleurs de la campagne, avec ou sans tivoli, pourquoi pas avec café offert. C'est un lieu sérieux de dialogue, les gens préférant souvent parler plutôt qu'une simple distribution de tracts.
Vous devez également réaliser des vidéos de témoignage de citoyens qui veulent réagir sur nos propositions ou sur notre bilan, et qui souhaitent dire pourquoi ils soutiennent la tête de liste et son équipe. Nous les mettrons en ligne sur le site de campagne.
Chers amis, voilà une campagne sereine, joyeuse et dynamique qui s'annonce. Vos qualités humaines sont là pour y parvenir. A nous tous de nous mettre en mouvement !
Bien à vous

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23 février 2010

La majorité et l'opposition d'accord sur les violences faites au femmes

L'Assemblée nationale va examiner, jeudi, une proposition de loi sur les violences faites aux femmes. Le texte, proposé notamment par les députés Danielle Bousquet (PS) et Guy Geoffroy (UMP), porte sur le renforcement de la protection des victimes, la prévention et la répression. Il vise à rendre plus aisé le dépôt de plainte pour les femmes qui souvent craignent de perdre la garde de leurs enfants, ou leur logement et pour les femmes en situation irrégulière craignent une expulsion. Une autre proposition de loi (PPL) socialiste, et cette fois sénatoriale, presque similaire, a été renvoyée en commission le 10 février afin que les sénateurs puissent l'examiner en même temps que celle des députés, avec l'objectif de parvenir à un seul texte. "Il est indispensable d'avoir une mobilisation du pays sur ce sujet car ces meurtres au sein du couple représentent près de 20 % des homicides", observe Nadine Morano, la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité, dans Le Figaro.

Le texte propose une "mesure phare": une "ordonnance de protection" provisoire des victimes intervenant en amont du dépôt de plainte et permettant de protéger en urgence les femmes en danger, notamment celles menacées de mariage forcé ou de mutilations sexuelles. "Dans l'attente de la décision de la femme menacée concernant d'éventuelles poursuites judiciaires", cette ordonnance permet "d'organiser l'éviction du conjoint violent, ou, si la femme décide de quitter le logement conjugal, d'organiser son relogement pour la mettre hors de portée de son conjoint", souligne Danielle Bousquet. Autre innovation, la création d'un délit spécifique de harcèlement au sein du couple, permettant de mieux prendre en compte les violences psychologiques.
Le texte prévoit également l'accroissement de la sécurité juridique des personnes étrangères victimes de violences de la part de leur mari, de leur concubin ou partenaire de pacs en permettant le renouvellement de leur titre de séjour. Pour M. Geoffroy, il y a un "réel consensus" entre les membres de la commission à l'origine du texte : "Quel que soit leur statut, les femmes n'ont pas à être victimes de leurs conjoints".
La ministre de la justice, Michèle Alliot-Marie, assure que "les moyens seront là" pour la mise en œuvre des mesures de protection des femmes victimes de violences au sein d'un couple, dans un entretien à La Croix, jeudi. "Cette ordonnance de protection permettra aux juges aux affaires familiales de prendre toute une série de dispositions en faveur des femmes en danger. (...) En matière d'hébergement, d'exercice de l'autorité parentale ou d'éviction du domicile du conjoint violent", déclare la garde des sceaux. Le texte prévoit aussi un bracelet GPS imposé aux hommes violents, qui "permettra aux autorités de les suivre et de réagir dès qu'ils approcheront trop près de leurs victimes", souligne la ministre.
LES ATTENTES DES ASSOCIATIONS
Violaine Husson, de la Cimade (principale association française d'aide aux étrangers), regrette que le texte se restreigne aux seules femmes victimes de violences conjugales en confiant ces affaires au seul juge des affaires familiales. Elle insiste sur l'importance de la formation, car la loi existante permettant déjà aux femmes sans papiers de porter plainte, "n'est pas appliquée dans les préfectures et les commissariats". Chantal Brunel (UMP) affirme qu'elle soutiendra l'idée d'"une formation accrue du personnel médical et policier quant au cas particulier de la violence de genre". Amnesty International France préconise la présence d'un référent "violences conjugales" dans chaque commissariat ou unité de gendarmerie.
L'article concernant la formation a en effet été jugé irrecevable en commission, tout comme celui assurant l'aide juridique pour les personnes bénéficiant de l'ordonnance de protection et celui sur la création d'un observatoire national des violences faites aux femmes. M. Geoffroy se dit toutefois "confiant" que le gouvernement "prenne l'initiative de réintroduire ces articles".
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters

Débat Ségolène Royal / Dominique Bussereau [21/02/10]


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22 février 2010

Oui, le bonheur éducatif est possible!

Par Dominique Bertinotti

Le malaise éducatif est très profond. Il touche tous les degrés d’enseignement et tous les acteurs du système scolaire : l’école ne joue plus son rôle de correction des inégalités et ne garantit plus la mixité sociale. Une ségrégation scolaire reproduit donc souvent la ségrégation sociale. Les personnels éducatifs vivent une crise de confiance et de légitimité. Ils sont souvent déconsidérés et peu valorisés dans leurs efforts. Les débuts de carrière sont souvent démoralisants. Les autres personnels de l’Education Nationale sont perçus comme des quantités négligeables. Les parents sont parfois exclus et ont du mal à trouver leur place. L’école, en conservant un fonctionnement élitiste, a créé une compétition qui a un coût très lourd pour la jeunesse. De nombreux élèves sont en souffrance, en rupture ou expriment leur violence face au système. Face aux réformes proposées sans aucune concertation, imposées avec autoritarisme, et toujours précipitées, l’école est donc fragilisée.

Ségolène Royal nous appelait à une lucidité radicale. Plus que jamais, elle est nécessaire pour un projet éducatif novateur et porteur d’avenir. Nous devons donc impulser un nouveau débat sur l’éducation qui sorte des schémas trop classiques. Certes, la diminution drastique des moyens financiers accordés à l’Education Nationale est un problème majeur. La suppression des postes d’enseignants l’est aussi. Mais on ne peut pas se contenter d’un discours fondé uniquement sur les moyens. Les thématiques à proposer peuvent être iconoclastes. Elles doivent aboutir à renouer le dialogue avec et entre tous les acteurs de l’éducation. Il faut s’appuyer sur la réalité de l’école d’aujourd’hui et non sur une vision fantasmée du système.
Nous ne devons plus opposer élèves, professeurs et parents. Il faut redéfinir les objectifs du système éducatif dans son ensemble :

- Repenser un système public d’éducation à partir de la petite enfance et tout au long de la vie

- Repenser la capitalisation des connaissances et des diplômes

- Redéfinir le métier d’enseignant

- Favoriser l’engagement des équipes éducatives

- Repenser la place de l’élève

- Sortir le système éducatif français de la notion de sanction/évaluation/échec

- Donner les outils aux jeunes pour devenir des citoyens bien informés et réactifs par rapport aux enjeux actuels de notre planète.

- Former des citoyens libres, responsables et capables d’apprendre tout au long de la vie.

Il faut répondre au désir d’un nouveau discours de gauche sur l’école, un discours attendu pour remettre l’école au cœur d’un projet politique ambitieux et être à la hauteur des attentes de nos concitoyens. Voilà le chemin vers le bonheur éducatif. Voilà le chemin vers une école de la fraternité.

Parce que la pauvreté n'est pas que dans les chiffres !

Florence Aubenas à Paris, février 2010 (Audrey Cerdan/Rue89)
Comprendre pour mieux répondre aux problèmes de notre société

Depuis 2006, avec la campagne interne du Parti socialiste, Ségolène Royal propose une autre façon de faire de la politique pour répondre aux problèmes « des gens ». Cette idée a suscité et suscite encore beaucoup de sarcasmes chez certains, qui voient dans cette orientation une forme de populisme. Pourtant Ségolène Royal reste déterminée sur cette orientation pour sortir des formules de campagne électorale de type « travailler plus pour gagner plus » et des querelles idéologiques sans lendemain. La présidente de la région Poitou-Charentes, comme elle a pu l’expérimenter dans sa région,  propose de réfléchir aux problèmes de notre société et d’apporter des réponses précises dans le cadre des valeurs de la gauche : une société plus juste et fraternelle.


Balayant les clans et les luttes d’appareils politiques, Ségolène Royal s’attache à redonner un sens à la politique, pour une gouvernance de proximité qui réponde aux réels besoins de la population.
C‘est dans le cadre de cette politique que l’enquête réalisée par Florence Aubenas nous semble particulièrement intéressante. Loin des statistiques, la journaliste s’est immergée durant six mots pour vivre de l’intérieur les problèmes de la précarité. Elle témoigne dans son livre de la violence de ce monde du travail réel. 

Florence Aubenas : pratique de l'immersion en temps de crise
Dans le sillage du journaliste allemand Günter Wallraff, du Français Hubert Prolongeau et de quelques autres, Florence Aubena s'est immergé en milieu précaire, et a cherché un emploi. Résultat : un livre saisissant, et des questions sur une pratique efficace. Entretien.
« Se laisser porter par la vie », « reprendre un temps normal », et « parler de la crise par ceux qu'elle touche » : voilà ce que Florence Aubenas [précision : Florence Aubenas est actionnaire minoritaire de Rue89, ndlr] a décidé de faire.
Entre février et juillet 2009, elle a pris un congé sans solde à son journal (Le Nouvel Observateur), changé sa couleur de cheveux, et est partie voir la situation de l'emploi à Caen. Avec en poche ses vrais papiers et un CV avec un léger trou, elle s'est mise dans la peau d'une femme de ménage et a cherché un travail.

Des journalistes comme modèles

Quand l'idée de cette expérience lui est venue, Florence Aubenas avait lu les ouvrages qui font autorité sur la pratique de l'immersion. Comme « Tête de Turc » (1986) où le journaliste allemand Günter Wallraff prend pour nom Ali Sinirlioglu, et se fait passer pour un Turc à la recherche d'un emploi. Ou le travail d' Hubert Prolongeau dans "Sans domicile fixe" (1997), inspiré de la même méthode. (Voir la video)

Le quotidien d'une femme de ménage

A Caen, elle s'installe dans une petite chambre (loyer : 348 euros) et se plonge dans le quotidien d'une femme de ménage : agences d'intérim, entretiens à Pôle emploi, boulots difficiles…
Dans le reportage que la journaliste tire de cette expérience, elle raconte un monde dont on sait qu'il existe (« je ne prétends pas avoir découvert la précarité ! ») mais dont on ignore ses existences marquées par la perte d'un emploi, et plus encore par la peur de le perdre.
Il y a Marilou, 20 ans. Elle a deux boulots, dans le ménage. Des CDD. Auxquels vient s'ajouter un troisième emploi. Des « heures » à des horaires impossibles. 200 euros touchés lorsqu'elle démissionne. Un « parachute doré », dira son employeur.
Il y a Philippe, rencontré à un forum pour l'emploi. Chômeur. Lucide. Pour lui, perdre son travail, ce n'est pas la mort. A condition de tout accepter ensuite. Accepter de repartir de zéro.
Victoria, l'amie, ancienne syndicaliste qui fait claquer le mot « femme de ménage » bien fort quand on lui demande ce qu'elle faisait plus jeune. Et tant d'autres.
Tout accepter, ce sont des horaires absurdes, tous les jours, toutes les nuits ; des conditions que l'employeur sait que vous n'êtes pas en mesure de négocier. Des jambes en compote, la fatigue et l'indifférence. Ces clients qui lorsqu'ils vous rencontrent ne savent plus où regarder.

Un reportage qui a de la voix

Sans pathos, Florence Aubenas restitue la violence du travail précaire sans jamais oublier les amitiés qui s'y créent, le courage de recommencer tous les jours sans se départir de sa drôlerie et de son courage. Le livre est à l'avenant : écrit au présent (un temps cash), elle présente les faits avec légèreté et fidélité, laisse ses « témoins » dire la gravité de la situation, de la crise, et de la vie.
Elle les laisse aussi dire les contrats qu'ils passent entre eux, faute d'en avoir d'autres : la solidarité, l'écoute, les discussions. De nombreuses discussions inattendues jalonnent le livre. Comme cette accompagnatrice, Mme Astrid, dont le romancier préféré est PPDA.
L'expérience n'était pas aisée : observatrice aisée (parisienne, pas précaire) et participante, elle a transformé cette immersion pied de nez en reportage. Et s'est arrêtée dès qu'on lui a proposé un CDI, pour ne prendre le travail de personne. (Voir la video)

Trop de médiatisation ?

Ce livre est écrit par une journaliste qui est devenue un vrai personnage depuis sa détention (un livre en 2007). Et qui a été fort médiatisée cette semaine. Son visage, connu de tous durant la guerre en Irak, a été en couverture du Nouvel Obs pour annoncer la sortie de ce livre.
Trop de médiatisation ? Florence Aubenas le reconnaît, sa détention l'a rendue célèbre. Elle dit n'en avoir que les aspects positifs : on s'intéresse à son travail, là, à son livre.
Comme elle le dit dans l'interview, et comme le prouve son livre, « les médias ont du mal à rendre le réel », surtout lorsqu'il est immatériel (précarité, pauvreté). Le procédé utilisé (immersion) génère aussi un procédé (la narration) et un tempo (laisser la vie opérer) qui ne sont plus possible dans la presse d'aujourd'hui.
Ce genre d'immersion fera obligatoirement penser aux livres de William T. Volmann sur la violence et sur la pauvreté. Le genre de livres qui font penser que l'écriture est la plus belle des empathies. (Voir la vidéo)

Zineb Dryef et Hubert Artus
Photo : Florence Aubenas à Paris, février 2010 (Audrey Cerdan/Rue89)

Les yeux fermés de Ségolène Royal...

 
 
Ségolène Royal pose, souriante et les yeux fermés, en couverture du magazine du Monde.
Un portrait réalisé spécialement pour l'occasion, par le photographe Denis Rouvre.

Elle est à la fois belle, étrange et courageuse cette photo.
Parce que ce n'est pas facile de poser les yeux clos.
Je me demande quel(le) autre politique de ce niveau accepterait de se laisser aller, comme ça, les yeux fermés...
 
"Le bonheur a les yeux fermés".
Paul Valéry, extrait des Mauvaises pensées et autre

21 février 2010

L'ASSURANCE MALADIE

Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...
 
a - Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro,
b - Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ...
c - Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste ...
d - Pour tout traitement de plus de 91 euro, nous en sommes de 18 euro de notre poche,
e - Taxe de 0,50c sur les boites
f - etc.......
 
Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards. 
Or, savez-vous que :  
1°) Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n'est pas reversée.. 7.8 milliards
2°) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu , n'est pas reversée. 3..5 milliards
3°) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu , n'est pas reversée 1. 6 milliard
4°) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu , n'est pas reversée 1,2 milliard
5°) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée. 2.0 milliards
6°) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés 2.1 milliards
7°) Retard de paiement par les entreprises 1.9 milliard   
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euros.
 Conclusion, si les responsables de la Sécu et nos gouvernants font leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reverse ce qu'ils doivent chaque année , les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent!!!!.
Ces chiffres ne sont pas inventés vous pouvez également les consulter sur le site de la sécu, ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu.
  Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ilssupprimeraient la TVA sur ces produits !
  
 N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hate, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages colatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins!!!
Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !!!
  Cordialement.
 
VOUS AUSSI, SOYEZ RESPONSABLES : TRANSFEREZ CE MESSAGE A TOUS VOS CONTACTS, ILS ONT LE DROIT DE   SAVOIR !!!
A force de tourner, il s'affichera peut-être un jour sur l'écran d'ordinateur d'une tête pensante, d'un député, ministre, censé passer son temps à gérer l'argent des contribuables et à le dépenser de manière responsable, sans créer de déficit. Alors, avec courage, il pourra (pourquoi pas ne pas rêver....), dénoncer au parlement ces débordements connus, aujourd'hui, de toutes et tous !!!

 Evelyne DUBIN
Secrétaire Générale de l'Institut National du Développement Local