29 novembre 2009

Quand les droits des femmes régressent, c'est toute la société qui recule

Insidieusement, et à l'occasion de la loi Bachelot ou HPST (Hôpitaux, Patients, Santé,Territoires) , les maternités du public ferment, et avec ... presque clandestinement, les centres IVG qui y sont implantés ...

Pour signer la pétition de la CADAC, Coordination des Associations pour le Droit à la Contraception et à l’Avortement, l'ANCIC, Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception, et le Planning Familial :

http://orta.dynalias.org/petition-structures-ivg/home

Texte de la pétition

« La loi Bachelot "Hôpital Santé Territoire" accélère la logique de rentabilité à l'hôpital

Elle impose aux établissements hospitaliers restructurations, fusions, regroupements... Son objectif : diminuer les dépenses à tout prix, travailler plus avec moins de personnel...

Cette politique signifie le démantèlement des structures qui pratiquent les interruptions volontaires de grossesse. Rien n'a été fait pour le maintien de cette activité malgré les affirmations des pouvoirs publics.

Il s'agit d'une atteinte grave à l'obligation d'organiser l'offre de soin en matière d'avortement à l'hôpital public, une remise en cause de la qualité des soins. Délais d'attente importants, refus de la prise en charge en particulier des mineures et des étrangères sans papiers, quota d'IVG, sectorisation et fermetures de structures sont la traduction concrète de cette politique pour les usagères.

Ce processus de dégradation répond autant à des objectifs idéologiques qu'économiques. C'est la liberté des femmes de décider d'avoir ou non des enfants qui est remise en cause.

Parce que l'avortement est un droit humain fondamental, nous demandons le maintien des structures existantes et l'ouverture de nouveaux lieux dédiés à l'avortement, pour une véritable égalité d'accès pour toutes par une offre de proximité partout en France. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire