17 juin 2010

EXIGEONS DE SARKOZY, ENSEMBLE, TOUTES GAUCHES REUNIES, UN REFERENDUM

NOUS CITOYENDES GAUCHES REUNIS AVEC LES SYNDICATS REFUSONS CETTE RETRAITE SARKOZYENNE, QUI N'ETAIT D'AILLEURS PAS JUSTIFIEE...

LORSQUE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET LA DROITE UMP ONT CHAQUE JOUR VIDER  NOS CAISSES DE SOLIDARITES EN REDISTRIBUANT A TOUS VENTS,    (SURTOUT AUX AMIS DU POUVOIR LES PLUS RICHES) LE FRUIT DE NOS CHARGES SOCIALES, DE TOUTES NOS COTISATIONS, NOUS DEVONS, NOUS TOUS CITOYENS DE FRANCE NOUS LEVER, NOUS PRENDRE EN MAINS, POUR REFUSER CE DESTIN DU RENI, CETTE ARNAQUE VERTIGINEUSE..
 
EXIGEONS, COMME LE DEMANDENT TOUTES LES GAUCHES ET LES SYNDICATS, EXIGEONS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, TOUS ENSEMBLE ET TRES VITE UN REFERENDUM SUR CE CE SUJET DE NOTRE DESTIN, IL Y VA DE LA SURVIE DES GENERATIONS FUTURES...   

IL FAUT QUE CE PRESIDENT S'ARRÊTE DE JOUER AVEC NOTRE DESTIN...
ALLONS ENFANTS DE LA PATRIE, LE JOUR DE GLOIRE NAÎTRA QUE SI NOUS NOUS UNISSONS DANS LE COMBAT...
 
NOS AÏEUX AVAIENT RAISON DE LE CROIRE "L'UNION FAIT LA FORCE"... LEURS LUTTES NOUS ONT OFFERTES DES SOLIDARITES POUR UNE VIE PLUS HUMAINE" NE LAISSONS PAS DENATURER NOS SOLIDARITES NATIONALES PAR UN MONARQUE DICTATEUR.
 
UNISSONS NOUS COMBATTONS ENSEMBLE CONTRE CETTE REPUBLIQUE DE LA BRUTALITE, DE LA DICTATURE, INJUSTE ET INHUMAINE...
 
Appeler à l’organisation d’un référendum sur les retraites met en exergue toute l’originalité d’une démarche, en fait très mollement défendue par les partis traditionnels. C’est la voie choisie parSégolène Royal : défendre le peuple, donner la parole aux citoyens, être la voix des sans-voix ... . ce qui marque autant  son ancrage à gauche sur le fond que sa volonté d'un nouveau fonctionnement politique. En effet, elle partage sur de point les idées défendues par Marc Dolez et Jean-luc Mélenchon, qui pourtant avaient quitté le PS en arguant que la victoire de la motion de Ségolène Royal lors du congrès de Reims marquait une dérive droitière !!! L’émancipation populaire, la citoyenneté économique et la démocratie sociale, sont des idées de gauche que ni les étiquettes et les assignations à résidence , ni les manœuvres d’appareil ne parviennent à épuiser …
I ) Pourquoi un référendum ?
 
1 ) Légitimité démocratique
 
En effet, la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 a modifié l’article 11 de la Constitution qui dispose désormais qu’ « un référendum …. peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Ségolène Royal a appelé sur France 5, le 30 mai 2010, à un tel référendum : « Moi, je veux un vrai référendum », a-t-elle dit lors de l’émission « C Politique ». Ce sont dès lors « à peu près 4 millions et demi de citoyens qui peuvent venir pétitionner sur internet pour exiger du pouvoir un référendum »...
La présidente de la région Poitou-Charentes, a rappelé que le président de la République avait dit lui-même n’avoir “pas de mandat pour remettre en cause la retraite à 60 ans ». "Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant les Français, je n'ai pas de mandat pour cela » avait-il ainsi déclaré en mai 2008. Voilà pourquoi il nous faut un référendum.

2) Justice et efficacité
 
a) Ségolène Royal a estimé qu’était nécessaire « une réforme globale » qui lie «  la réforme des retraites et la réforme de la fiscalité » afin d’éviter «  une réforme inefficace et injuste. Voilà pourquoi il nous faut un référendum.
Selon elle, Nicolas Sarkozy ne veut pas faire « cotiser autant le capital que le travail » car il est déjà tourné vers l’élection présidentielle de 2012. : « Il ne veut pas toucher à ceux qui sont protégés, il ne veut pas toucher au secteur du capital, il ne veut pas toucher aux produits financiers, sinon ça serait déjà fait. Il ne veut pas toucher à ces gens qui l’ont soutenu pendant la campagne présidentielle et qui s’apprêtent à nouveau à le soutenir parce qu’il est déjà en campagne présidentielle ». Elle reviendra, le dimanche 13 juin sur Canal+, , sur cette idée que l'une des conditions pour que la réforme des retraites soit acceptable et acceptée était "que le capital cotise autant que le travail".
« Nicolas Sarkozy avait promis de travailler plus pour gagner plus, qu'est-ce qu'ils sont en train de préparer en reculant l'âge de la retraite, ils sont en train de préparer travailler plus pour gagner moins », a –t-elle ajouté . : « Il y a donc une arnaque considérable » Qualifiant d’ « indécentes » les révélations sur les salaires des ministres « qui s'apprêtent à remettre en cause le droit à la retraite pour les ouvriers, pour les employés, pour les cadres », elle a aussi estimé nécessaire « la remise en ordre d'un certain nombre de comportements si on veut que la parole de l'Etat reste crédible ».

b) Ségolène Royal propose de faire de l’efficacité économique et de la justice sociale un couple inséparable ; de retrouver une puissance publique assumant la plénitude de ses responsabilités (un « Etat anticipateur, porteur d’une vision à long terme de l’intérêt général ») ; Elle pose enfin la démocratie participative comme une condition de l’efficacité politique, en entendant s’appuyer « sur la plus belle des forces : la force citoyenne ». Voilà pourquoi il nous faut un référendum.

c) En bref, l’exigence de justice est ici fondamentale, comme dans le cas de la crise financière : Alain Touraine a fort bien résumé le dilemme dans un entretien paru dans La Croix : « Les gens ont le sentiment qu’ils vont devoir payer pour des erreurs dont ils ne sont pas responsables. En outre, il est difficile de demander des efforts à une population avant d’avoir demandé des efforts à ceux qui sont encore privilégiés, les plus riches, voire à ceux qui sont responsables de la situation. Et seulement après cela, il sera possible de demander des efforts au peuple. … . La justice, dans le cas de la crise financière et des efforts qui vont suivre, c’est ….qu’on ne laisse pas les plus riches s’enrichir encore, exporter leur argent à l’étranger, etc…. » En bref, la question est de savoir si les citoyens « ont un contrôle réel sur les politiques appliquées ».Voilà pourquoi, ici aussi , il nous faut un référendum.

II) Une parole entendue à gauche
 
1) Au PS
a) Les positions
 
Le 6 juin, Laurent Fabius a invité le gouvernement à organiser un référendum sur son projet de réforme des retraites. Pour savoir si les Français soutiennent ce projet, il faut "que le gouvernement fasse un référendum, Mme (Ségolène) Royal l'a proposé, elle a eu raison", a-t-il jugé lors de l'émission "17h Politique" sur i.télé, dénonçant un "projet de recul". Lors de la campagne pour la présidentielle de 2007, le candidat Nicolas Sarkozy avait dit: "Je ne bougerai pas la retraite à 60 ans" et désormais il veut "faire le contraire", a rappelé le député de Seine-Maritime. "Lorsqu'un président de la République dit blanc et qu'après il veut faire noir", a-t-il jugé, "à ce moment-là en démocratie, il y a une procédure extrêmement simple, c'est tout simplement de consulter les Français". (AP – NO- 6 juin 2010)
 
A noter encore ces positions ( source : JDD, 16 juin 2010) : Pierre Mauroy : « Il faut une mobilisation qui monte, des parlementaires qui sont décidés et qui se battront... Et pourquoi pas un référendum?" » . Pour Jean-Pierre Mignard , "l’âge légal est une question importante pour la vie des gens, l’idée d’un référendum n’est pas absurde et si, un jour, il y avait un blocage, c’est même une question qui se justifierait".
 
Bertrand Delanoë : "Ça ne me dérange pas qu’on fasse un référendum. Mais le sujet est complexe et ne doit pas être livré à la démagogie. Il faut donc poser la vraie question: peut-on remettre en cause le droit pour ceux qui ont commencé à travailler tôt et ont un métier pénible de partir à 60 ans?
 
François Lamy, bras droit de Martine Aubry, se déclarant toutefois pas "trop fan" des référendums "Pourquoi pas? C’est une arme." Razzy Hammadi, tablant sur un scénario à la CPE : "Le débat va . Il n’y a aucune nécessité de faire du référendum une revendication immédiate, mais, oui, il n’y a aucune raison de l’exclure à terme."
Seul Pierre Moscovici se démarque franchement : « La question est trop complexe pour la soumettre à référendum.. Je suis un parlementariste viscéral ».
 
b) le faux-nez de la démagogie et de l’anti-parlementarisme

Il ne s’agit pas de développer la démagogie du « n’importe qui peut prendre une décision», qu’on nous opposera facilement, dès lors que nous parlons de démocratie participative (l’expression soulignée est de J.C. Milner, ancien Maoïste ). Rappelons en effet que les « jurys citoyens » avaient été en 2007 caricaturés comme des tribunaux populaires de l’ère Mao ! La démocratie participative ne correspond pas à un tel discours idéologique lequel« n’est en vérité que l’ombre portée du capitalisme financier » ,pour reprendre les termes mêmes de Milner dans un entretien,accordé à Marianne. En bref, nous devons refuser de nous laisser ranger parmi certains de ces « idéologues actuels de la démocratie » qui prônent ce discours du « n’importe qui peut prendre une décision » . Nous n’en sommes pas !
Se pose en fait la question du rôle du politique eu égard tant à l’expert qu’au citoyen. En bref, le politique et le citoyen sont à un point d’évolution de notre société secouée par la crise financière, de vouloir remettre la main sur l’action politique. Les forts taux d’abstention , les votes en faveur de l’extrême droite , laissent penser que le peuple ne croit plus en l’action politique. Nicolas Sarkozy était parvenu à le séduire en arguant de son volontarisme politique. La déception de ces mêmes votants est grande aujourd’hui. La démocrate participative, la considération de ces personnes en tant que citoyens, êtres pensants et reconnus comme tels est le moyen de réintégrer les électeurs des catégories populaires dans l’action et le choix politique.

En aucun cas, il ne s’agit d’anti-parlementarisme, il s’agit de revivifier la démocratie et de faire en sorte que les citoyens s’emparent du débat. Et doter ce débat d’un enjeu concret à la clef, décisionnel et effectif. La complexité peut s’appréhender dès lors sans que ne soit remise en cause notre démocratie parlementaire.

2) Au Parti de gauche
Pour Jean-Luc Mélenchon: « La question des retraites justifie l’organisation d’un référendum ». Il se bat depuis des semaines en ce sens , nous rappelle le JDD : « Nicolas Sarkozy s’était engagé à ne pas remettre en cause la retraite à 60 ans, les Français l’ont cru en 2007, ils doivent donc décider. La question des retraites justifie l’organisation d’un référendum, il y a eu une telle consultation populaire en Islande sur le remboursement de la dette aux banques ou en Uruguay sur l’eau ».
 
3 ) Europe Ecologie :
Cécile Duflot, est favorable à cette "appropriation collective": "Oui, il faut consulter les Français. La question des retraites n’est pas qu’un débat technique, c’est un débat de société. Il faudra parler des temps de vie, de la répartition entre les temps de scolarité, de formation, de travail et de retraite. Il faut renverser la logique. Aujourd’hui, les retraites sont vécues comme un coût, on ne parle jamais de l’apport des retraités à la société.

III) Un appel pourtant fort peu relayé
1) Il semble clair que le fil conducteur de toute une pensée applicable à la justice sociale est le respect du peuple. Bien au-delà d’une « société du care », Ségolène Royal s’est opposée, nous le savons, à la taxe carbone, avant tous et malgré les attaques, puis aux décisions de l’Etat en matière de zonage suite à la tempête Xynthia. Elle lance alors : «  Nous avons subi une catastrophe terrible. Un deuxième coup nous arrive sur la tête, en apprenant le zonage qui avait été décidé de façon unilatérale et autoritaire par l’Etat ! ». Après la suppression de la prime aux familles les plus modestes, elle met en exergue ce point névralgique et interroge : «  Aujourd’hui, il y a 12 millions de familles qui n’arrivent pas à boucler les fins de mois. Est-ce que c’est vraiment le moment de leur supprimer 150 euros ? ».
A noter encore cette compréhension des préoccupations populaires quand, face à une réforme déjà biaisée des retraites, elle tient, bien avant les prises de position des officiels du PS, un discours ferme. Ainsi, sur France Inter, le 16 avril 2010 : « Tant quetous les paramètres ne seront pas mis sur la table, il est hors de question de toucher à ce qui est une sécurité fondamentale de millions de Français. (…) Ma conviction profonde est qu’il y a d’autres solutions que de remettre en cause la retraite à 60 ans. (…) Une société a besoin de repères et l’on n’a pas de raison de toucher aux acquis sociaux dès lors que l’on n’a pas fait l’effort de rechercher la justice dans les prélèvements et de relancer la croissance économique ». C’est ainsi qu’elle a lancé uneconsultation populaire sur les retraites et la fiscalité, consultationouverte par Désirs d'avenir. « Les Français doivent prendre la parole sur ce qui les concerne, écrit-elle le 17 mai 2010, il n’est pas acceptable que cette parole soit confisquée par le gouvernement . Désirs d’avenir veut être la voix des sans-voix. Venez participer, prenez la parole ! Et plus nous serons nombreux, plus cette parole sera entendue ». C’est parachevant cette démarche, qu’elle appelait à un référendum le 30 mai

2) Encore une fois du « ségolénisme sans Ségolène » au PS ou une idée de Ségolène Royal devenant peu à peu « patrimoine commun du PS » ? (selon les termes de Jean-Louis Bianco - cf. http://www.lepost.fr/perso/tefy-andriamanana/)
Ou : comment s’engouffrer dans la brèche … sans reconnaître aucune antériorité de la démarche ou du moins originalité de celle-ci  ! A voir, sur une autre question, le blog La mouette (lamouette.blog.lemonde.) du 15 juin 2010 « Ségolène Royal et Martine Aubry réclament l’exemplarité comportementale des élus » … « Chassé croisé dimanche sur les plateaux tv. Ségolène Royal et Martine Aubry invitées respectivement de Dimanche + (Canal +)et C politique (France 5) ont réclamé pour la classe politique un comportement exemplaire. »…Ainsi Ségolène Royal :  « L’engagement politique, c’est servir, ce n’est pas se servir, c’est rendre des comptes … » Quelques heures plus tard, en écho, Martine Aubry, enfonçait le clou.” (entre 13h et 17 h !!!).
Mieux encore la position de Bertrand Delanoë : accepter le référendum, mais lui ôter toute la démagogie que sans le dire clairement, il soupçonne Royal de lui insuffler ! Ah, la crainte du peuple, comment suivre ses aspirations et ses demandes, mais surtout sans abandonner une seule parcelle de pouvoir !
Ségolène Royal veut résoudre la question du rapport au peuple, le reste de la gauche tente de la suivre sans réellement remettre en cause les fondamentaux. Françoise Fressoz notait dans le Monde du 12 juin 2010 que « le pacte Aubry - Strauss-Kahn, c'est l'alliance des héritiers de Lionel Jospin qui ont voulu, lors du dernier congrès, bouter hors de la direction Royal l'hérétique, sans s'interdire de récupérer les innovations dont elle avait perçu l'urgence. Et notamment le besoin impérieux du parti d'ouvrir portes et fenêtres ». Elle évoque (à propos de la rénovation et des primaires) une «  double histoire » qui mélange le neuf au vieux, « sans parvenir à résoudre fondamentalement la question du rapport au peuple ». C’est le cas au PS quant à l’organisation d’un référendum !
En bref, tous les procès d’ « ancrage à gauche » que l’on nous fit semblent bien dérisoires ! Ségolène Royal ne considère pas que Martine Aubry soit plus à gauche qu'elle sur les questions économiques, mais voit les plus grandes différences en matière de sécurité et d'ordre juste. Ségolène Royal présente à la fois un projet de gauche réaliste et un idéal d’émancipation populaire (et non « démagogue-populiste » )  , voilà le sens du référendum que nous appelons de nos vœux !
Allons, chers amis du PS, lançons une grande campagne pour ce faire ! Les Français y semblent favorables. Ne trouverions-nous pas un cinquième des membres du Parlement pour s’y engager ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire